Des ministres commentent les rĂ©sultats du Conseil   
06/10/2016

Les rĂ©sultats du conseil des ministres ont Ă©tĂ© commentĂ©s jeudi après-midi Ă  Nouakchott par des membres du gouvernement, lors d’une confĂ©rence de presse conjointe. Il s’agit des ministres de la culture et de l’artisanat, Porte-parole du gouvernement, de la santĂ© ...



... et de l’agriculture.

 Intervenant en premier lieu, de la culture et de l’artisanat, Porte-parole du gouvernement, Dr Mohamed Lemine Ould Cheikh a indiquĂ© que le conseil des ministres a examinĂ© et adoptĂ© des projets de loi et de dĂ©crets ainsi que des communications, dont le projet de loi relatif Ă  la santĂ© de la reproduction et la communication relative Ă  la promotion et au dĂ©veloppement de la Filière Maraichère, en plus du projet de dĂ©cret portant crĂ©ation d’un Ă©tablissement public Ă  caractère administratif dĂ©nommĂ©: l’Institut Mauritanien de Recherche et de Formation en Matière du Patrimoine et de la Culture et fixant les règles de son organisation et fonctionnement.

 Il a ajoutĂ© que le prĂ©sent projet de dĂ©cret propose la fusion de l’Institut Mauritanien de Recherche et de Formation en Matière du Patrimoine et l’Institut Mauritanien de Musique et des Beaux Arts et du Spectacle en un seul Ă©tablissement public dĂ©nommĂ© " Institut Mauritanien de Recherche et de Formation en Matière du Patrimoine et de la Culture ".

 Abordant l’intĂ©rĂŞt de la formation professionnelle dans le domaine du patrimoine et de la culture, le ministre a soulignĂ© que celle-ci requiert une importance capitale au regard du nombre considĂ©rable des citoyens qui les exercent et de leur passion pour le théâtre, le montage, la photographie et le cinĂ©ma ainsi que pour la rĂ©habilitation des manuscrits, la crĂ©ation de musĂ©es, l’entretien et la restauration des objets archĂ©ologiques.

 Et d’ajouter que cette mesure a le double avantage de favoriser la mise en place d’une stratĂ©gie de formation cohĂ©rente dans les domaines de la culture et du patrimoine, d’une part, et d’éviter la dispersion des efforts dans le domaine, d’autre part.

 Au plan de l’emploi, le porte-parole du gouvernement a soulignĂ© que l’institut permettra d’absorber le chĂ´mage et de donner l’opportunitĂ© d’initiation aux jeunes qui n’ont pu acquĂ©rir une formation universitaire dans ces spĂ©cialitĂ©s, notant que son dĂ©partement s’attèlera Ă  la redynamisation de son action dans le domaine de la formation et de la recherche avec le soutien de certains partenaires comme l’Egypte, la Tunisie et d’autres pays pour la rendre plus efficace et plus effective.

 RĂ©pondant Ă  une question relative au dialogue national inclusif en cours et la polĂ©mique suscitĂ©e par le 3ème mandat, le ministre a rappelĂ© qu’il a Ă©tĂ© appelĂ© dialogue inclusif en raison de la globalitĂ© des questions dĂ©battues et de la possibilitĂ© pour chaque personne d’évoquer le sujet qu’il veut.

 â€™â€™Il n y a pas de limite des sujets Ă  soulever et certains sont allĂ©s mĂŞme jusqu’à proposer la division de la Mauritanie, voire plusieurs sujets interdits et malgrĂ© tout cela le dialogue reste ouvert et toute personne peut y adhĂ©rer jusqu’au dernier jour’’, a-t-il, soulignĂ©.

 Il a ajoutĂ© que les questions des mandats prĂ©sidentiels et le changement de l’âge des candidats sont des questions qui ne doivent pas dĂ©ranger ou fâcher, surtout, qu’elles n’ont jamais Ă©tĂ© appliquĂ©es dans le pays.

 â€™â€™Les mandats Ă©taient toujours ouverts avant la phase transitoire Ă  laquelle les responsables ont ajoutĂ© beaucoup et enlevĂ© bien de choses et le PrĂ©sident qui a suit cette la transition est parti avant la fin de son mandat et l’actuel, le PrĂ©sident de la RĂ©publique Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a encore devant lui 3annĂ©es avant la fin de son second mandat, a-t-il, soulignĂ©.

 Et d’ajouter que les mandats sont peu connues et personne ne doit ĂŞtre gĂŞnĂ©e par des appels Ă  leur rĂ©vision ou leur suppression comme d’autre sujets exposĂ©s Ă  la discussion, tout en privilĂ©giant l’intĂ©rĂŞt de la Mauritanie.

 â€™â€™Nous nous ne sommes pas concernĂ©s par la limite des mandants, car les parlementaires occupent leurs postes jusqu’à leur dĂ©cès et c’est le cas pour les prĂ©sidents des partis politiques et les maires. Je ne sais pas s’il existe chez nous des mĂ©canismes d’application des mandats et de leurs institutions et au sujet de ce que j’appelle " la chanson immunisant les articles’’, je souligne que rien ne doit rester Ă  l’abri de la volontĂ© du peuple, seul habilitĂ© Ă  crĂ©er la constitution et l’unique capable de l’annuler, car la volontĂ© du peuple est au dessus de la constitution, du fait que c’est lui qui est Ă  l’origine de son adoption’’, a-t-il conclu.

 Lui succĂ©dant, le ministre de la santĂ©, Pr. Kane Boubacar a indiquĂ© le concept ’’ santĂ© reproductive’’, concerne toute la famille, laquelle est constituĂ©e du père, de la mère et des enfants, d’oĂą l’idĂ©e de protection du foyer avant le mariage, pour prĂ©server la santĂ© des enfants et de la femme, en particulier contre des maladies comme le cancer des seins, Ă  titre d’exemple.

 Partant de ce constat, nous devons connaĂ®tre comment protĂ©ger les enfants Ă  travers le vaccin contre les maladies rĂ©pandues a-t-il dit, rappelant qu’avant le mariage, il est indispensable d’identifier la situation sanitaire de la femme et de l’homme.

 Pour sa part, la ministre de l’agriculture, Mme Lamina Mint Moma, a dĂ©clarĂ© avoir prĂ©sentĂ© une communication relative Ă  l’état des lieux de la filière maraĂ®chère et les mesures Ă  prendre Ă  court et Ă  moyen terme en vue de renforcer davantage le niveau de couverture des besoins nationaux en produits maraĂ®chers.

 Notre pays dispose de zones environnementales diffĂ©rentes, lesquelles dotĂ©es de moyens hydrauliques, peuvent devenir des zones maraĂ®chères prometteuses, surtout avec l’existence de zones irriguĂ©es et semi urbaines comme Nouakchott et les capitales des wilayas ainsi que les zones oasiennes et de crue, a-t-elle ajoutĂ©.

 Elle a ajoutĂ© que le programme adoptĂ© par le dĂ©partement sera rĂ©alisĂ© Ă  court et moyen termes pour dĂ©velopper la filière maraĂ®chère, bien que jusqu’à prĂ©sent, il n’existe pas de statistiques sĂ»res ni sur les aires maraĂ®chères effectivement cultivĂ©es, ni sur leur rendement prĂ©visionnel.

 â€™â€™Le ministère a entrepris avec les organisations professionnelles des producteurs maraĂ®chers au niveau des grandes zones, la production des lĂ©gumes Ă  l’échelle nationale, en fixant une superficie estimĂ©e Ă  5.600 ha’’, a-t-elle conclu.




AMI


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