Le centre de promotion féminine de Nouakchott a abrité mercredi les travaux de l’atelier de validation de la stratégie Information Education et Communication (IEC) sur les pratiques nocives à la femme et à la fille en Mauritanie. L’atelier de deux jours, vise ...
... l’adoption de deux études la première sur l’information, l’éducation et la communication et la seconde sur les connaissances, habitudes et pratiques sur le phénomène des mutilations génitales féminines (MGF). Le secrétaire général du ministère des affaires sociales, de l’enfance et de la famille (MASEF) M. Mohamed Mahmoud Ould Sidi Yahya a, dans un mot pour la circonstance, précisé que la femme mauritanienne a franchi des étapes importantes au cours des dernières années après avoir été au coeur des préoccupations dans le programme du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz. Il a poursuivi en disant qu’elle a enregistré des taux records en matière de participation politique et bénéficié des opportunités de formation et de financement au delà du seuil atteint par ses soeurs dans la sous région sans parler des programmes qui ont accompagné le processus de développement pour relever le niveau de prise de conscience des droits de la femme et sa protection. Le secrétaire général a réaffirmé que le département oeuvre, depuis un certain temps, en collaboration avec la société civile et ses partenaires au développement, à lutter contre ces pratiques et à prendre en charge leurs victimes et s’attelle à promouvoir des stratégies de communication et de changement des mentalités pour contrer ces pratiques qui portent préjudice à la santé de la femme et à la place qu’elle occupe aujourd’hui dans notre société. L’ambassadeur du Royaume d’Espagne, SEM. Antonio Torres s’est, dans son mot, dit très satisfait du niveau des relations existant entre la Mauritanie et le Royaume d’Espagne notamment la coopération existant entre le ministère des affaires sociales, de l’enfance et de la famille, et l’Agence de coopération espagnole au profit des franges vulnérables la femme et la fille en particulier. L’atelier, qui a été lancé aujourd’hui, a pour objectif de développer les outils dont bénéficieront les acteurs opérant dans le domaine des pratiques nocives aux enfants. L’ouverture de l’atelier s’est déroulée en présence de M. Moktar Ould Dahi, secrétaire général du ministère des relations avec le parlement et la société civile et plusieurs responsables du département des affaires sociales, de l’enfance et de la famille.
AMI
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