Migrations : La députée Mariem Baba Sy exige la protection des femmes et des enfants contre les abus, l’exploitation et la violence   
27/09/2016

Présidente du Réseau des Femmes Parlementaires Mauritaniennes (REFPAM), Mme Marièm Baba Sy a appelé à la protection des femmes et des enfants migrants contre les abus, l’exploitation et la violence. C’était lors d’une rencontre débat organisée ...



... à Nouakchott par l’Association Mauritanienne des Droits de l’Homme (AMDH) du 26 au 27 septembre en cours.
Dans sa communication sur le « rôle et la contribution des élus dans la promotion de la liberté de circulation », l’honorable députée Mme Marièm Baba Sy a insisté sur «l’engagement impératif des parlementaires en faveur des migrations plus justes, plus sensées et plus humaines ». C’est dans ce cadre qu’elle a soutenu que «les femmes et les enfants migrants doivent bénéficier d’une attention particulière et être protégés des abus, de l’exploitation et de la violence ». Mieux, elle a soutenu que «Les migrants qui travaillent dans l’économie informelle, particulièrement exposés, de par leur situation, à l’exploitation et aux abus, doivent jouir d’une protection juridique et sociale particulière ». Consciente du rôle économique que jouent les migrants dans les pays d’accueil ou de résidence, Mme Marièm Baba Sy a indiqué que « l’intégration sociale des migrants et des réfugiés est plus aisée lorsque les pays hôtes offrent aux enfants et aux jeunes adultes un accès sans restrictions à l’éducation, et garantissent à chacun l’accès à l’emploi, aux soins de santé et aux services sociaux».
Par rapport à l’action des parlementaires sur des questions migratoires, l’honorable députée a avoué que « la question des migration est perçue comme secondaire par les élus et non une priorité ». Toutefois, Mme Marièm Sy a souligné que son réseau a, à plusieurs reprises, interpellé le gouvernement au sujet des rafles des migrants, de la carte de séjour et des expulsions à la frontière. En outre, elle a souhaité le renforcement des capacités des parlementaires en matière de questions migratoires pour mieux plaider cette cause. Une main tendue qui vient à point nommé sachant que l’AMDH a inscrit dans son programme, un atelier de renforcement des capacités des parlementaires sur ces questions de migration.
Enfin, la présidente du Réseau des femmes parlementaires a engagé son organisation pour l’élaboration et la mise en place d’un cadre de protection des migrants afin de garantir l’équité, la non-discrimination et le respect des droits des personnes migrantes. Le REFPAM a été créé en 2015 et a inscrit dans sa mission le contrôle de l’action gouvernementale mais aussi suscité le dialogue et influencé positivement sur l’égalité de genre.
I.Badiane


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