Les rideaux sont tombés ce 22 mai 2016 sur les journées d’échanges et d’intégration culturelle organisées par l’Association Mauritanienne pour un Avenir Meilleur (AMAM). Ces 72 heures ont été marquées par des expositions et des échanges interculturels ...
... entre jeunes de différents pays participants. Ces moments ont été l’occasion pour instaurer un dialogue entre les jeunes mais aussi, ce rapprochement a été une opportunité pour briser certaines barrières linguistiques et entraves au développement socio-culturel et économique.
La quatrième édition des journées d’échanges et d’intégration culturelle qui a réuni du 20 au 22 mai 2016 dernier, 12 pays africains et arabes, a pris fin ce dimanche 22 mai avec à la clé un défilé culturel des pays participant notamment le Sénégal, le Soudan, le Mali, la Guinée Conakry, la Mauritanie et la Côte d’Ivoire entre autres.
Ces journées ont été le prétexte pour l’AMAM, de créer un cadre d’échanges pour faciliter l’intégration culturelle entre les peuples. A travers ces journées, AMAM vise à rapprocher les peuples mais aussi et surtout « la promotion d’une symbiose et d’une intégration culturelle au sein de l’Afrique noire et entre celle-ci et le reste du monde arabe » avait indiqué Mme Oumou Souleymane Kane, présidente d’AMAM. Il faut également noter que ces journées ont mobilisé un grand public à travers des manifestations qui se sont déroulées durant cette 4ème édition.
Aux termes de cet évènement, la présidente a saisi l’occasion pour remercier tous ses partenaires qui l’ont soutenu et qui n’ont ménagé aucun effort pour la réussite de ces journées d’échanges. Il s’agit entre autres de l’Ambassade des USA, du Ministère de la Culture et de l’Artisanat, celui de la jeunesse et des sports, le village de la Biodiversité où s’est déroulé l’évènement, mais aussi les représentations diplomatiques, le Club des jeunes journalistes, le syndicat des journalistes, le site cridem.org, l’association mauritano-sénégalaise pour la fraternité, Style Mag, les étudiants de Foxford English Academy sans oublier les membres de l’association AMAM.
Enfin, la présidente a encore insisté sur les ambitions de son Association, « d’institutionnaliser les journées d’échanges et d’intégration culturelle pour leur donner un rayonnement régional voire continental ». Un hommage appuyé a été rendu à deux hommes qui ont toujours soutenu AMAM. Il s’agit de feu Yahya Kane, époux de la présidente et feu Cheikh Oumar Ndiaye chargé de communication dont l’apport a toujours contribué à la réussite des journées.
Après un brillant défilé marqué par une belle prestation des Sénégalais de la Casamance avec leur troupe culturelle, Melle Ndack a lu un important discours qui a retenu toute l’attention du public. Dans son speech, elle a attiré l’attention sur le fait que « la Charte africaine de la jeunesse, quoique salutaire, mais à elle seule, ne saurait garantir l’heureux aboutissement d’un projet d’une telle envergure et d’une telle importance ». Toutefois, elle a indiqué que cette tâche incombe à tous : aux jeunes africains, principaux concernés mais également aux décideurs africains, aux parents, aux enseignants, à la diaspora africaine et à toute l’Afrique entière. Elle aussi saisi l’occasion pour interpeller les autorités mauritaniennes par rapport aux conditions de séjour des étrangers en Mauritanie.
I.Badiane
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