Les travaux de l’atelier de restitution des résultats de recherches et de planification de l’année 3 du projet "vulnérabilité et résilience au paludisme et aux bilharzioses aux franges Nord et Sud de la bande sahélienne dans un contexte de changements ...
... climatiques" dans les villes mauritanienne et ivoirienne, Kaédi et Korhogo, ont été ouverts jeudi à Nouakchott. L’atelier, organisé par la faculté de médecine à l’Université des sciences, des technologies et de médecine (USTM) cherche à diagnostiquer le développement de ces deux maladies et d’accompagner les changements climatiques au niveau des deux zones précitées. La secrétaire générale du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mme Aissata Daouda Diallo a mis en exergue à cette occasion, l’importance de cet atelier qui regroupe des chercheurs de l’USTM et du centre Suisse de recherches scientifiques en Côte d’Ivoire (CSRS), qui a-t-elle dit, "utilisent l’approche écosanté pour comprendre et analyser les complexités socioécologiques, économiques et santaires dans les villes de Kaédi et Korhogo, en s’appuyant sur une analyse systématique et transdisciplinaire en vue de développer des outils et stratégies adaptées à la résilience des effets aggravants du changement climatique sur la transmission des deux pathologies", a-t-elle dit. Elle a rappelé également la grande attention accordée par le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz et le gouvernement du Premier ministre, M. Yahya Ould Hademine, à la recherche scientifique, affirmant que c’est dans ce contexte que s’inscrit le présent projet dont l’objectif est de développer la recherche scientifique à travers la formation et la recherche. Le Professeur Ahmedou Ould Haouba, président de l’USTM a indiqué que ce projet OMS Mauritanie- Côte d’Ivoire, faisant l’objet du présent atelier de restitution, rentre dans le cadre du renforcement de la recherche dans le secteur de la santé, précisant que les 30 participants auront à identifier de façon participative, sur la base des résultats de recherche, les stratégies et actions efficientes d’adaptation et de résilience des communautés aux effets négatifs des changements climatiques sur le paludisme et les bilharzioses à Kaédi. Le Représentant de l’organisation mondiale de la santé (OMS), Dr Baptiste Jean Pierre a rappelé dans son discours prononcé à cet atelier, l’importance de la recherche, affirmant qu’elle constitue une intervention clé pour avoir des données probantes qui peuvent servir à la mise en place de programmes techniquement ficelés et la mesure d’un impact souhaité d’un programme donné pour décider des actions correctives ou /et d’accélération à entreprendre. Il a souligné également avec satisfaction, la dynamique développée ces trois dernières années en matière de recherche autour du paludisme "qui a été sanctionnée par la publication d’un certain nombre d’articles scientifiques de qualité", a-t-il ajouté. Il a félicité enfin le département de la santé publique et celui de biologie, réitérant le soutien de l’OMS pour accompagner et accélérer le processus de développement de la recherche opérationnelle en santé en Mauritanie et en Côte d’Ivoire, pour l’intérêt des programmes de santé publique "et donc de la population mauritanienne", souhaitant plein succès aux travaux.
AMI
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