Parti à la fleur de l’âge, feu Cheikh Oumar Ndiaye, journaliste au journal L’Authentique reste encore en mémoire pour ses parents et ses confrères qui l’ont toujours côtoyé. Décédé le 22 décembre, voilà plus d’un mois, jour après jour, en même temps que le fils du ...
... Président de la République Ahmedou Ould Abdel Aziz, président de la Fondation Errahma et notre confrère caméraman Ahmed Ould Taleb, Cheikh ne sera pas oublié de sitôt pour beaucoup d’entre nous. Personnellement, je garde son image et sa silhouette que j’ai vues pour la dernière fois le vendredi 18 décembre alors qu’il clôturait l’atelier sur les droits des acteurs culturels à la maison Jeloua. Et nos derniers échanges du Samedi 19 décembre lorsqu’il partait pour Tintane, un voyage sans retour, restent gravé dans ma mémoire. La nouvelle de sa mort qui m’est parvenue comme un couperet alors que je me trouvais au Sénégal me laisse toujours perplexe. Ce jeune homme jovial, d’un gabarit de basketteur, toujours prêt à rendre service, est l’un des rares jeunes journalistes qui croient en ce métier. Sac à dos, képi en tête, Cheikh Oumar arpente les artères de la ville à la recherche de l’info pour rentrer tard dans la banlieue où il habite avec sa jeune épouse, journaliste aussi qui l’a bien compris pour être de la même corporation. Les mots manquent pour qualifier ce jeune homme. C’est pourquoi, la seule chose qui reste entre lui et nous, c’est de prier pour le repos de son âme. D’ailleurs, sa famille informe toute la presse notamment le Club des Jeunes Journalistes dont il a présidé jusqu’à sa mort, qu’un récital de coran sera organisé ce dimanche 31 décembre à Arafat près de la mosquée Sid’Nour à partir de 17h. Nous lui devons, pour cet absent encore présent dans nos mémoires. A sa famille et à notre consoeur Halima Diagana, son épouse, nous leur présentons nos condoléances les plus attristées à la suite de cette douloureuse disparition d’un jeune homme qui croit en sa Mauritanie et à sa plume. Inna Lillahi Wa Inna Illeyhi Rajioun I.Badiane
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