La Mauritanie bien préparée pour faire face aux terroristes (président Aziz)   
30/03/2015

La Mauritanie, éprouvée il y a quelques années par des attaques islamistes, est aujourd’hui bien préparée pour faire face aux "terroristes", avec des moyens militaires importants et un système de renseignement perfectionné, a assuré son président, Mohamed Ould Abdel Aziz.



"Il n’y a plus aujourd’hui de terroristes (en activité) sur le sol national. Ils ne peuvent plus d’ailleurs s’approcher de nos frontières", a déclaré le président Aziz lors d’une conférence de presse jeudi soir 26 mars  à Nouakchott, se félicitant d’une "approche sécuritaire réussie" par son gouvernement.
 "Nous disposons maintenant de tous les types d’armements, y compris des avions de longue autonomie pouvant agir sur plus de 1.800 km et revenir à leurs bases, tout comme nous sommes très avancés en matière de renseignements, que nous fournissons même à nos partenaires", a-t-il assuré, sans plus de détails.
 "Je veux que les citoyens soient tranquillisés sur ce point. Le spectre du terrorisme est définitivement éloigné du pays", a soutenu le chef de l’Etat mauritanien.
 La Mauritanie, où beaucoup d’attaques ont été menées ces dernières années par les islamistes, notamment des attentats et des enlèvements meurtriers, les a ensuite combattus avec succès sur son territoire, selon des spécialistes.
En 2010 et 2011, avant la prise de contrôle en 2012 du nord du Mali par des groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda - chassés depuis lors par une intervention militaire franco-africaine -, l’armée mauritanienne était intervenue dans cette vaste région malienne pour détruire des bases jihadistes.
Elle l’avait fait officiellement "à titre préventif", afin d’empêcher des incursions d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en Mauritanie.
En revanche, des attaques jihadistes ont toujours cours au Mali, essentiellement dans le Nord, et un attentat a frappé la capitale, Bamako, le 7 mars, y faisant cinq morts.
Le président Aziz s’est par ailleurs dit opposé à un dialogue avec "ceux qui ont le sang de militaires et de civils mauritaniens et étrangers sur les mains". 
Ils "ne peuvent aspirer à bénéficier du dialogue et ne peuvent être libérés par nous. La réconciliation avec les autres a permis d’en libérer certains qui ont réintégré la société", a dit M. Aziz.
Il avait initié en 2010 un dialogue avec des islamistes en prison à Nouakchott, dont plusieurs se sont repentis et ont ensuite été remis en liberté. (Afp)
   


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