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Pêle-mêle dans le panier, ou la malédiction des peshmergas
24/04/2006 |
Nous en étions à discuter de ce point de relations sociales, en nous dirigeant
vers un autre point de livraison, lorsque, arrivés à la prochaine étape, on est
accueilli par un planton qui nous lorgne des chaussures à la tête, tout en nous
demandant la raison de notre visite. Une fois les journaux remis, il nous
congédie nonchalamment d’un revers de la main. A cette étape de notre aventure
du mardi après-midi, on commence à comprendre que c’est notre profession de
journalistes en particulier qui est tant méprisée. Et comment en vouloir à ces
regards ? Ils ont l’habitude des journalistes quémandeurs, des sois disantes
plumes qui errent comme des rapaces dans les conférences, dans les rues de la
ville, plus pour leurs poches, que pour remplir les colonnes d’un journal. Passé
ce constat, un baume a envahi nos cœurs outrés: Idéalistes, et naïfs peut-être,
on se dit que notre profession profitera sûrement des bienfaits de la
transition, et qu’un coup de balais nettoiera le milieu des médias de pareils
empêcheurs d’informer en rond! En attendant ce jour heureux, chaque mardi, on se
coltinera les quolibets silencieux et méprisant de ceux qui mettent tous les
journalistes dans le même panier…
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