Dr Hani Saïd Ramadan anime des conférences à Nouakchott   
27/03/2016

Sur invitation de l’association «Main dans la main », Dr.Hani Saïd Ramadan a animé trois grandes conférences à Nouakchott entre le vendredi 25 et le dimanche 27 mars 2016. Ses sujets ont porté sur «Islam, vecteur de fraternité » animé le vendredi 25 mars denier.



 Samedi et dimanche dernier, il a animé deux autres conférences sur «La femme, parité et genre » puis «les musulmans face à l’islamophobie ». Ces conférences ont drainé d’éminentes personnalités mauritaniennes, surtout beaucoup de jeunes.
Docteur à l’Université de Genève et Directeur du Centre Islamique de Genève, ce Suisse de 57 ans, est tout comme son frère, Tarek Ramadan, un grand conférencier et redoutable débatteur, dont les discours, les conférences et les écrits font polémique en Europe.
Enseignant, intellectuel et prédicateur, mais aussi imam de mosquée, Dr.Saïd Ramadan et son frère se voient souvent rappelé leur origine égyptienne et leur grand père Hassan el-Banna, fondateur des Frères Musulmans. Dr.Hani Ramadan anime des conférences depuis les années 80 sur l’Islam. Son livre sur «La femme en Islam » lui vaudra une vive critique de la part de ses collègues femmes du Cycle d’orientation de la Goelette. Un article publié dans Le Monde sur «La charia incomprise » fera lui aussi polémique, car il juge que la lapidation est une prescription divine pour punir les adultérins et les purifier, tout comme il considère que le SIDA, est également une punition divine contre «ceux qui ont un comportement déviant » en particulier les homosexuels, les personnes pratiquant l’adultère ou consommant de la drogue.
Il sera licencié par son employeur de son poste d’enseignant à cause de ses écrits et de son activité d’imam, jugés incompatibles avec les valeurs de la laïcité, de neutralité politique et religieuse de l’établissement. Mais il gagnera son recours contre l’établissement au bout d’une procédure qui a duré deux ans. Son employeur s’est vu dans l’obligation de le réintégrer au collège de la Goelette, de lui verser deux années d’arriérés de salaire mais n’occupera plus une place d’enseignant.
D.M


Toute reprise totale où partielle de cet article doit inclure la source : www.journaltahalil.com
Réagir à cet article
Pseudo
E-mail
Commentaire
Entrer le code
La rédaction de Tahalil vous demande d'éviter tout abus de langage en vue de maintenir le sérieux et de garantir la crédibilité de vos interventions dans cette rubrique. Les commentaires des visiteurs ne reflètent pas nécessairement le point de vue de Tahalil et de ses journalistes.
Les commentaires insultants ou diffamatoires seront censurés.

TAHALIL 2006-2022 Tous droits reservés