Des médecins, pharmaciens et dentistes mauritaniens ont dénoncé, au cours d’un sit-in organisé mardi 11 juin dernier, dans l’esplanade du Ministère de la Santé à Nouakchott, leur "marginalisation" et leur "privation" de leur droit au recrutement public. Ce, "malgré l’insuffisance ...
... du personnel de santé reconnue par les autorités concernées", selon eux. Ils ont fustigé le fait que l’Etat mauritanien "fait recours à des médecins étrangers, avec des propositions de salaires colossaux, pendant qu’au niveau national, 53 médecins généralistes, 56 dentistes, 18 pharmaciens, 6 spécialistes et un grand nombre de personnes paramédicales cherchent à être recrutés". Les protestataires ont par ailleurs menacé d’organiser une série de sit-in jusqu’au recrutement de toutes les compétences nationales. Ils ont également sollicité l’appui des acteurs du secteur ainsi que celui de l’opinion publique à leurs revendications. Cette situation doit interpeller les pouvoirs publics d’autant plus que ce secteur souffre de l’insuffisance de spécialistes dans certains domaines. Un manque qui oblige les patients à se rendre dans les hôpitaux de pays étrangers très coûteux pour leurs revenus. Même si la santé n’a pas de prix, l’Etat doit prendre conscience du danger et des préoccupations des populations notamment celles dont les moyens font défaut pour prétendre à des soins de santé adéquats. Avec Alakhbar
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