Mauritanie–Sénégal : Accord sur la fourniture d’électricité   
12/09/2013

Le Sénégal et la Mauritanie viennent de conclure un accord de coopération portant sur la fourniture de l’énergie électrique à partir du gaz, devant permettre à Dakar, de passer, dès 2015, de 80 à 120 mégawatts dans un premier temps,annonce-t-on de source...



...officielle dans la capitale sénégalaise.
   Signé dans le cadre de la visite de travail effectuée les 10 et 11 septembre au Sénégal par le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, cet accord devra permettre à Dakar dans un second temps de passer à 250 mégawatts.
   En vertu de cet accord de fourniture d’énergie électrique, la Mauritanie va fournir du courant électrique et le Sénégal va enlever 80 MW mégawatts, à partir de mars 2015, au prix coûtant, pour la première phase du projet, précise-t-on de même source, soulignant que "cette puissance pourrait être portée à 120 MW si les conditions techniques d’évacuation de l’énergie le permettent".
   Et de poursuivre que concernant la deuxième phase du projet, la Mauritanie va fournir jusqu’à 250 MW au Sénégal, au prix coûtant. A cet effet, une ligne d’interconnexion point à point entre Nouakchott et Tobène (Sénégal) sera nécessaire", ajoute-t-on.
   Pour se faire, les présidents sénégalais Macky Sall et mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz ont engagé les structures concernées, la SENELEC (société d’électricité au Sénégal) et la SOMELEC (société d’électricité en Mauritanie), à finaliser conjointement, avec les institutions financières, les négociations relatives à la réalisation de cette ligne d’interconnexion.
   La Mauritanie s’est, en outre, engagée à associer le Sénégal dans les négociations avec les différents acteurs impliqués dans l’approvisionnement en gaz notamment, pour ce qui est du financement, la construction et l’exploitation du projet de production d’électricité à partir du gaz, précise-t-on de même source.
   Dans le domaine minier, les deux chefs d’Etat ont réitéré leur engagement à développer le projet minier industriel commun de part et d’autre, avec, notamment, le gisement de Matam pour le Sénégal, et ceux de Bofal et Loubeira, pour la Mauritanie.(MAP).


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