L'AssemblĂ©e nationale adopte la loi de finances 2013   
28/12/2012

L’Assemblée nationale a adopté au cours d’une séance plénière tenue jeudi 27 décembre la loi de finance initiale pour l’année 2013 ainsi que les amendements proposés par le gouvernement et la commission des finances. Les ressources prévues...



... pour l’ensemble du secteur public atteignent le montant de 512 milliards 539 millions 210 mille ouguiya.
Les recettes du budget intérieur à caractère définitif sont de 381 milliards 574 millions 182 mille ouguiya.
L’allègement de la dette est lui, de 3 milliards 985 millions 464 mille 200 ouguiya.
Quant aux ressources extérieures, elles sont de 124 milliards 594 millions 500 mille ouguiya.
Les ressources nationales autres que celles provenant de l’Etat sont de 50 millions d’ouguiya.
Les dépenses budgétaires s’élèvent à 389 894 709 800 ouguiya dont plus de 264 milliards de fonctionnement.
Le budget consolidé d’investissement 2013 atteint, lui, plus de 234 milliards soit près de 18% du PIB dont 47% de financements sur ressources intérieures. Quant aux financements extérieures, ils totalisent plus de 124 milliards dont plus de 92 milliards de prêts.
Les interventions des députés ont été axées sur la nécessité d’accorder davantage d’attention et de ressources aux projets sociaux qui atténuent les incidences de la pauvreté et qui garantissent la prise en charge complète des pauvres indigents atteints de maladies cardiaques ou de diabète.
Ils ont également demandé de mettre en place des mécanismes propres à faire prendre les mesures nécessaires et en temps opportun lors de chocs endogènes (inondations, menaces de la récolte des céréales, baisse des exportations, hausse vertigineuse des prix des produits de consommation courante et du pétrole) augmenter les impôts et taxes sur les accessoires et exonérer les produits de 1ère nécessité.
Dans son intervention devant les députés, le ministre des finances, M. Thiam Diombar a souligné que le programme du gouvernement pour l’année 2013 vise augmenter le taux de croissance réel du PIB, maîtriser l’inflation, réaliser un excédent budgétaire et relever le niveau des réserves en devises.
L’Assemblée Nationale a adopté jeudi 20 décembre, le projet de loi de finances rectificative pour 2012.
Elaboré dans un contexte économique assez particulier, ledit projet de loi de finances rectificative pour 2012 s’appuie sur des objectifs précis, dictés par l’évolution de l’économie nationale et comporte un certain nombre de mesures visant à combattre le gaspillage dans les dépenses publiques de fonctionnement des services administratifs et à présenter l’équilibre futur des finances en maintenant un taux de progression raisonnable de celles-ci.
La loi de finances rectificative pour 2012 a pour objectif d’approuver et de régulariser les crédits d’avance ouverts au cours de l’année 2012.
A ce titre, ledit projet intervient pour l’approbation et la régularisation des crédits ouverts par le crédit 2012-14 du 02 septembre 2012, portant ouverture de crédits d’avance sur le budget général de l’Etat au titre de l’année 2012, destinés à la prise en charge de nouvelles dépenses prioritaires non prévues par la loi des finances 2012 et au renforcement de certaines activités ayant épuisé leurs dotations budgétaires.
Le montant global du présent projet de loi de finances rectificative pour 2012 s’élève à 388.047.766.310 UM.
Le déficit global de ce projet s’établit à 27.537.997.210 UM.
Les dépenses de fonctionnement, hors intérêts de la dette, se chiffrent, à deux cent soixante sept milliards quatre vingt et un millions cinq cent seize mille neuf cent dix ouguiyas (267.081.516.910 UM), soit une augmentation de 17,85% par rapport à la loi de finance initiale 2012.
Les dépenses d’investissement s’élèvent à 75.000.000.000 Ouguiya, enregistrant une hausse de 7,14% (5.000.000.000 UM) par rapport à la loi de finance initiale.
Par contre les comptes spéciaux du trésor, participations, avances et prêts nets accusent une diminution de 36% (424.366.610 UM), par rapport à la loi de finance initiale, en dépit de la hausse de 2.053.380.000 ouguiyas, provenant d’arriérés d’impôts et de taxes, enregistrée par la rubrique " prise de participation".
Les ressources budgétaires (hors pétrole, hors dons et hors allégement de la dette) sont évaluées à 337.843.944.000 UM, soit une hausse de 8,71% par rapport à la loi de finance initiale.
Dans leurs interventions à l’occasion de l’adoption du projet de loi de finances rectificative pour 2012, les députés ont recommandé au gouvernement d’éviter à l’avenir toutes dépenses extra budgétaires, à présenter un rapport sur l’exécution et l’impact des montants objets des crédits d’avance devant la commission des finances ainsi qu’à assurer un contrôle et une surveillance continus de l’évolution des prix et l’adoption, chaque fois que nécessaire, des mesures propres à garantir l’accès des populations à revenu modeste aux produits de première nécessité.(AMI)


Toute reprise totale où partielle de cet article doit inclure la source : www.journaltahalil.com
Réagir à cet article
Pseudo
E-mail
Commentaire
Entrer le code
La rédaction de Tahalil vous demande d'éviter tout abus de langage en vue de maintenir le sérieux et de garantir la crédibilité de vos interventions dans cette rubrique. Les commentaires des visiteurs ne reflčtent pas nécessairement le point de vue de Tahalil et de ses journalistes.
Les commentaires insultants ou diffamatoires seront censurés.

TAHALIL 2006-2022 Tous droits reservés