Une première analyse du potentiel de l’Afrique dans les sources d’énergies renouvelables (solaire, éolien, biomasse et hydroélectrique), leur rentabilité et la durabilité de l’environnement, vient d’être publiée par le centre commun de recherche (CCR)...
...de l’Union Européenne, a rapporté le 17 octobre l’agence italienne Ansamed
Ce rapport intitulé : "Les énergies renouvelables en Afrique - état actuel des connaissances", estime que "les ressources renouvelables en Afrique ont été cartographiés et évalués en fonction des alternatives possibles et les goulets d’étranglement".
Il en ressort ainsi qu’en Afrique du nord, "le potentiel prometteur des énergies renouvelables, en particulier solaire et éolienne, doivent faire face au défi de rivaliser avec les combustibles fossiles pas coûteux".
Dans le cas de la biomasse, le défi consiste à améliorer la durabilité et l’efficacité de l’utilisation traditionnelle et de fournir une alternative à la surexploitation, selon les rédacteurs du texte.
A cet égard, les petites centrales hydroélectriques ont démontré un fort potentiel, selon l’analyse.
"Si l’on compte uniquement sur le déplacement du marché vers les énergies renouvelables, il est encore loin en Afrique du nord", a expliqué Fabio Forti-Ferrario, rédacteur en chef du rapport, cité par l’agence.
"Des mini-parcs éoliens peuvent survenir dans la partie occidentale de l’Afrique du nord, a dit l’expert, ajoutant que "dans cette région, en particulier le Maroc, l’Algérie et la Mauritanie, on rencontre un potentiel intéressant pour l’énergie éolienne".
"Il y a également un potentiel pour le photovoltaïque, mais seulement si cette énergie est en mesure de rivaliser avec les combustibles fossiles en Afrique du nord dont des prix sont très bas".
"En Afrique sub-saharienne, et en raison de différentes incitations politiques pour les combustibles fossiles et les énergies renouvelables, il devient potentiellement plus économique réaliser une installation photovoltaïque", a-t-il indiqué.
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