Le premier sommet mondial de l’action humanitaire a été ouvert lundi matin à Istanbul, en Turquie, par un appel lancé par le secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon pour examiner des engagements internationaux en vue de développer le ...
... plan d’action en matière d’assistance humanitaire et mettre en place des politiques efficaces permettant de faire face aux cas d’urgence. Participent au sommet, qui se tient sur initiative du secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon et dont l’organisation est assurée par le bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires, près de 60 chefs d’Etat et de Gouvernement et plus de 6000 responsables et représentants d’organisations internationales et régionales, d’organisations de la société civile et des moyens de l’information. La cérémonie d’ouverture a été marquée par deux allocutions prononcées par le secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon et le président de la République de Turquie, Monsieur Recepp Tayyip Ardogan, en présence du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, de l’Emir de l’Etat du Koweit, Son Altesse Cheikh Sabah Al Ahmed Al Jaber Al Sabah, du président sud-africain, M. Jacob Zuma, du Premier ministre libanais, Temam Selam, de la chancelière allemande, Mme Angela Merkel, du Premier ministre hollandais, en plus de plusieurs autres chefs d’Etat et de gouvernement et de représentants des organisations internationales et régionales, de fonds et d’organismes d’investissement. Le sommet sera l’occasion pour la tenue de plusieurs séances au cours desquelles les dirigeants présents devaient annoncer leurs engagements pour le développement du "plan d’action pour l’humanité". Des tables rondes de haut niveau seront également organisées pour présenter des engagements forts en ce qui concerne les crises humanitaires dans le monde ainsi que des réunions spéciales portant sur les autres éléments dans l’agenda de l’action humanitaire mondiale. Le sommet sera l’occasion pour la tenue de 7 tables rondes, de 15 séances spéciales, de 120 activités, pour enfin élaborer un rapport qui sera présenté à l’Assemblée générale des Nations Unies par le secrétaire général de cette organisation. Le sommet vise à réaffirmer l’engagement sur les questions humanitaires, prendre des mesures à ce sujet et présenter des engagements permettant aux pays et aux sociétés de prendre les dispositions pour faire face aux crises et d’avoir des capacités plus grandes pour résorber les chocs. Il vise aussi à partager les innovations et les meilleures pratiques permettant de sauver les vies humaines dans le monde entier et à mettre les populations sinistrées au coeur de l’action humanitaire pour alléger leurs souffrances. Les pays membres de l’organisation de la coopération islamique abritent sept des 15 plus grands regroupements des réfugiés dans le monde. La participation de notre pays au plus haut niveau à ce sommet vise à échanger les compétences et les expériences dans le domaine de l’action humanitaire pour sauver les vies humaines, alléger les souffrances des nécessiteux et appuyer les efforts des organisations humanitaires nationales et internationales en la matière. Des millions de personnes dans diverses régions du monde sont poussés à la migration, du fait des conflits et des actes de violence. 218 millions de personnes sont aussi victimes chaque année des catastrophes naturelles dont le coût dépassent 300 milliards de dollars. Les conflits armés causent, eux aussi, actuellement, 80% des crises humanitaires auxquelles sont soumis les hommes dans le monde. Les migrations collectives et les épidémies résultant de ces conflits rendent encore plus aiguës ces crises. Le sommet mondial de l’action humanitaire, le premier du genre, est considéré par de nombreux observateurs comme une grande transformation dans la méthode de travail de la communauté internationale pour empêcher les souffrances humaines grâce à la prévoyance des crises.
AMI
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