Les ministres des relations avec le parlement et la société civile, porte parole du gouvernement et de la santé, Dr. Mohamed Lemine Ould Cheikh et Pr. Kane Boubacar ont commenté, jeudi soir à Nouakchott les résultats des travaux du conseil des ...
... ministres tenu plus tôt dans la matinée. Dans ce cadre, le ministre des relations avec le parlement et la société civile, porte parole du gouvernement a indiqué que le conseil des ministres a examiné et approuvé un certain nombre de projets de lois, de décrets et de communications dont une communication relative au projet de création d’un centre national des opérations d’urgence en santé publique. En réponse à une question d’un journaliste portant sur ce qu’il a appelé l’existence d’une anarchie dont la cause serait, a-t-il dit, une lutte de clans au sein du gouvernement qui a entraîné, selon lui, l’emprisonnement d’un journaliste, le ministre a affirmé qu’il n’existe pas de lutte de clan au sein du gouvernement. Le gouvernement, a-t-il ajouté, travaille dans une cohésion totale et dans un esprit d’équipe, soulignant qu’il s’agit simplement d’un problème qui a surgi entre deux cadres qui travaillent dans le domaine de l’information. Mon souhait, a-t-il dit, était que les deux personnes trouvent une solution à ce différend de façon amicale mais, a-t-il précisé, elles ont fait recours à la justice. En réponse à une question relative à une rumeur qui dit que le Président de la République a exprimé son mécontentement, au cours de la réunion du conseil des ministres, vis-à -vis des déclarations de certains ministres appelant à un troisième mandat du Président de la République, le ministre a précisé que ce qui n’existe pas dans le communiqué du conseil des ministres n’est que rumeur, soulignant que le Président de la République n’a pas exprimé de mécontentement vis-à -vis d’aucun ministre et que les ministres en question ont exprimé leur conviction personnelle. A propos d’une question relative aux déclarations des dirigeants du forum pour l’unité et la démocratie affirmant qu’ils ferment la porte devant tout effort pour la tenue d’un dialogue avec le régime jusqu’à ce qu’il dénonce des déclarations faites par certains ministres et limoge ces derniers, le ministre a souligné que le pays jouit de la liberté totale et que le forum de l’opposition peut dire ce qu’il veut tout comme chaque personne a le droit de dire ce qu’elle croit mais que cela n’engage personne et ne concerne personne. Au sujet d’une question relative au refus des membres du forum de participer au dialogue et leur appel à la destitution des membres du gouvernement, le ministre a conseillé aux journalistes d’aller interroger les dirigeants du forum sur leur attitude. Pour ce qui est de la démission des membres du gouvernement, le ministre a précisé qu’une telle décision ne relève pas des compétences du forum et qu’il n’a pas été consulté avant leur nomination. Pour sa part, le ministre de la santé, Pr. Kane Boubacar, a passé en revue les Opérations d’Urgence en Santé Publique, particulièrement, celles virales, rappelant que dans les années 80 s’était le sida qui tue et que l’année dernière s’était le virus Ebola, essentiellement, dans la région africaine. Il a noté que la Mauritanie, bien qu’elle n’était touchée par le virus Ebola, elle est confortée depuis un certain temps à des épidémies virales dangereuses, qui sont capables, si les conditions ne sont pas prises, d’être à l’origine de mortalité et de morbidité assez importante, notamment celles de Crémée Congo, fièvre de la vallée du rift et de la dengue. ’’Ce genre d’épidémies nécessite l’existence d’un centre qui permet de les détecter rapidement, de les prévenir avant la détection et d’essaier d’organiser une riposte adéquate. Les maladies se transmettent aujourd’hui rapidement, toute épidémie qui attaque une région peut devenir mondiale rapidement. Le règlement sanitaire international exige depuis 2005 la mise en application de ce genre de coordination ’’, souligne le ministre. Ce dernier a annoncé la mise en place d’ici juin 2016 d’un comité et un centre de coordination pour ce genre d’urgences: virales, les urgences chimiques et les urgences nucléaires. ’’Avec ce centre, les urgences virales pourront être détectées et gérées comme il faut par un comité où sont représentés des légistes, des médecins, des vétérinaires et des informaticiens’’, a conclu le ministre de la santé.
AMI
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