Dialtabé Samba Diop, journaliste-reporter du Quotidien de Nouakchott a été maltraité et arrêté par la police anti-émeute le 14 février dans la matinée alors qu’il couvrait une manifestation des étudiants aux environs de l’ISERI. Notre confrère qui faisait...
...son travail de journaliste a exhibé sa carte de presse mais cela n’a pas empêché la police de l’embarquer au commissariat de la police judicaire comme un vulgaire bandit en même temps que les manifestants. Ce procédé est digne d’un autre âge. Et cela ne fait que nuire l’image de la police déjà connue pour ces agissements. Nous nous élevons contre cette pratique infligée à notre confrère qui a été mis aux arrêts à la police pendant trois heures d’horloge. Joint au téléphone après sa libération, M. Diop a déclaré à Tahalil : « J’ai été brutalisé comme un bandit. Ils (les policiers) m’ont violenté en m’insultant de père et de mère malgré que j’ai exhibé ma carte de presse ». Tahalil condamne ce traitement et exprime sa solidarité avec M. Diop .
Ibou Badiane
|