Le Mouvement National pour la Libération de l’Azawad (MNLA) a annoncé le 19 janvier avoir repoussé une attaque «désespérée» de l’armée malienne visant reconquérir Ménaka la ville «libérée». «Les révolutionnaires ont repoussé jeudi une attaque désespérée...
...de l’armée malienne visant à reprendre Menaka, la ville libérée le 17 janvier» annonce une source du MNLA.
Le mouvement rebelle confirme ainsi son contrôle de Ménaka, deux jours après le déclenchement des hostilités avec l’armée malienne apportant un démenti aux informations émanant de correspondants de presse en poste à Bamako qui ont laissé comprendre dans leurs dépêches que Ménaka avait été brièvement occupée avant que ses assaillants ne soient boutés dehors le 17 janvier.
La source du MNLA affirme que les villes de Tessalit et d’Aguelhoc (150 km au nord de Kidal) sont également tombées le 18 janvier entre les mains de ses combattants, dénoncant à l’occasion, la repression qui se serait abattue sur les populations civiles notamment à Kidal et Gao.
«Des perquisitions lâches ont ciblé des domiciles d’azawadis à Gao et des représailles ont été menées contre des civils à Kidal dont deux (Tijany et Ilyass) ont été sauvagement torturés par les militaires maliens et laissés pour morts» indique cette source du MNLA.
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