La police a dispersé le 31 juillet un attroupement de chauffeurs de taxi qui s’est constitué dans la zone «Carrefour Madrid»-«Messe des officiers» pour protester contre l’institution d’une loi relative aux accidents de la route. En grève depuis quelques jours...
...dans un contexte de nouvelle hausse du prix des carburants à la pompe, les chauffeurs jugent «sévère» la nouvelle loi qui prévoit des sanctions pécuniaires et privatives de liberté pour les chauffards.
Par le passé un chauffeur doté d’un permis de conduire et roulant avec un véhicule assuré, n’était pas poursuivi en cas de sinistre. Il revenait à l’assureur de dédommager les victimes.
Mais le problème est que les assureurs plutôt filous ne dédommageaient réellement pas, se limitant en encaisser l’argent et à verser des maigres compensations pour les morts et les blessés des accidents de la circulation. Il a fallu donc changer la loi. Ce qui a mécontenté les assureurs et les chauffeurs.
Les assureurs ont réagi en augmentant de 30% leurs tarifs et les chauffeurs eux, sont descendus, râler, dans la rue.
Le transport interurbain connait présentement des perturbations dans le trafic et dans le prix. Les chauffeurs estiment assez que les poursuites en cas d’accident doivent être plutôt engagées contre les propriétaires de véhicules. «Et puis à quoi sert l’assurance?» nous a dit l’un d’eux.
«L’Etat reculera bientôt car Biram Ould Dah va se saisir du dossier» ajoute un autre chauffeur. Une perspective qui n’est pas à exclure, car l’Etat a mis récemment en veilleuse une loi relative au dédouanement des véhicules usagés.
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