Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a réaffirmé la nécessité, pour les autorités libyennes, de décréter un "vrai cessez-le-feu" et ouvrir un "dialogue sérieux" en vue d’une transition politique, au début du sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA)...
...mercredi 25 mai à Addis Abéba auquel participe le président Mohamed Ould Abdel Aziz. M. Ban Ki-moon a indiqué avoir "longuement discuté avec le Premier ministre libyen M. El-Baghdadi Ali El-Mahmoudi), et écouté ses préoccupations quant à la récente intensification des bombardements de l’Otan".
"J’ai réitéré la nécessité urgente d’un vrai cessez-le-feu et de négociations sérieuses pour une transition vers un gouvernement qui satisfasse pleinement les aspirations du peuple libyen", a déclaré le chef de l’ONU. Intervenant devant les chefs d’Etat africains, Ban Ki-moon a condamné les violences en Libye, et plaidé pour une solution répondant aux "aspirations légitimes du peuple libyen". "Les Nations unies ont agi pour prévenir une catastrophe qui attendait de se produire", a-t-il toutefois justifié, en référence à l’adoption de la résolution 1973 qui sert actuellement de mandat aux forces de l’Otan. Aux commandes depuis le 31 mars de l’intervention militaire étrangère en Libye, l’Otan a intensifié ses frappes mardi à Tripoli, près de la résidence du colonel Libyen Maâmmar El-Gueddafi, avec l’intention de forcer le dirigeant libyen au départ. A l’ouverture du sommet à Addis Abéba, l’Union africaine a insisté une nouvelle fois sur une solution politique à la crise libyenne. Opposée à l’intervention étrangère en Libye, l’UA a entamé mercredi après-midi un sommet extraordinaire, prévu jusque jeudi et consacré principalement à la crise libyenne.
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