| Les USA emboitent le pas à la France et décident de placer plusieurs régions de Mauritanie en zone rouge en raison des risques liés au terrorisme. Le département d’Etat américain vient de demander aux ressortissants du pays de l’oncle Sam d’éviter de se rendre dans certaines régions de notre pays.
Les USA s’inspireraient de la France qui a placé en zone rouge plusieurs régions de Mauritanie en raison d’une présumée menace terroriste et ce en dépit de la présence française dans une zone de l’Adrar (placée en rouge), mais où opère pourtant, les employés français de TOTAL exploration.
Decreter des zones rouges dans le territoire d’un pays constitue une mauvaise publicité pour celui-ci face à la quelle l’Etat mauritanien, l’UPR, et les
thuriféraires du régime n’ont pas daigné réagir. Ils l’auraient pourtant fait sans hésiter et avec arrogance, si c’était un mauritanien qui avait fait part d’un climat d’insécurité dans l’une de nos régions.
Il est à noter que le Département d’Etat US a renouvelé le 14 mars sa mise en garde aux citoyens américains contre la menace terroriste posée par Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) en Mauritanie, les appelant à "l’extrême prudence" en raison des "activités grandissantes" de ce groupe terroriste dans la région.
"AQMI continue de démontrer son intention et sa capacité à mener des attaques contre les ressortissants étrangers, y compris les citoyens américains", souligne le Département d’Etat dans une nouvelle alerte publiée sur son site internet, qui déconseille aux Américains de se rendre notamment dans certaines régions reculées à l’Est de la Mauritanie.
"Le Département d’Etat déconseille tout voyage non nécessaire dans les régions de Hodh El Charghi et Hodh El Gharbi, la partie orientale de la région de Assaba (à l’Est de Kiffa), la partie orientale de la région de Tagant, ainsi que la région de Zemmour en Mauritanie, et déconseille vivement les voyages aux régions non habitées de l’Est" du pays, lit-on dans cette nouvelle alerte de voyage, qui remplace celle publiée le 8 décembre dernier.
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