Les six activistes poursuivis pour agression de policiers, constitution d’association non autorisée suite à la découverte d’un cas d’esclavage à Arafat (Nouakchott) , ont comparu mercredi 5 janvier devant la chambre correctionnelle de Nouakchott. Biram Ould Dah Ould Abeid, Dah Ould Boushab
Maouloud Ould Bouby, Ali Ould M’Bareck, Cheikh Ould Abidine et Balla Touré ont compare devant le président de la chambre correctionnelle de Nouakchott, qui a leur a demandé de répondre à des charges relatives à l’organisation de rassemblements portant atteinte à l’ordre public, au recours à la violence contre des flics et à la tenue d’une manif non autorisée. Les accusés tous des activistes des droits de l’homme ont nié les accusations portées contre eux, soulignant que leur organisation IRA avait bien déposé une demande de reconnaissance devant les autorités qui ne leur ont pas notifié un refus de sa reconnaissance. Les accusés ont également récusé avoir utilisé la violence contre les policiers soulignant avoir été victimes. Mais pendant que le procès se poursuivait une explosion d’une grenade lacrymogène par la faute d’un « theificateur» à l’intérieur d’un véhicule de police qui stationnait dans l’enceinte du palais de justice y eut lieu. Cet incident engendra la frousse de l’assistance et de «l’encadrement», suscitant la levée de la séance qui doit reprendre le 6 janvier. Il est à noter que l’affaire d’esclavage n’a pas été abordée au cours de la séance et doit être examinée dans un dossier distinct de celui afférant au trouble de l’ordre public.
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