«Les policiers du commissariat Arafat1 étaient en train de diligenter une enquête sur un cas présumé d’esclavage, quand ils ont été agressés par des manifestants membres d’une organisation illégale qui scandaient des slogans racistes», déclare le 14 décembre une source sécuritaire qui a préféré ne pas être identifiée.
Et d’ajouter : «Les policiers se sont alors défendus pour préserver leur intégrité physique ainsi que l’ordre public».
Interrogée sur l’usage disproportionné -selon des témoins- de la violence faite par des policiers contre les activistes qui manifestaient le 13 décembre, notre source a répondu : «La police a été agressée par les manifestants qui ont eu recours à la violence et blessés plusieurs policiers». La manifestation du 13 décembre était organisée par des activistes de l’IRA et du FLERE suite à la découverte à Arafat (département de Nouakchott) d’un cas d’esclavage présumé dont sont victimes deux fillettes mineures. La police a interpellé suite à cette manifestation qui a fait plusieurs blessés de part et d’autres, des activistes avant de les relâcher et de garder en détention Biram Ould Dah, président de IRA-Mauritanie.
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