M.Cheikh Ould Abdellahi, wali du Hodh el gharbi a ouvert la matinée du 4 novembre à Aioun (800 kms, à l’est de Nouakchott) un atelier de formation organisé par le consortium d’Ongs Espoir/Rmpdf au profit des autorités (civiles, judiciaires et sécuritaires), ainsi que des élus locaux...
...et des acteurs de la société civile, opérant dans le domaine des droits de l’homme. Financé dans le cadre d’un projet de vulgarisation des droits humains et de la femme en milieu urbain et rural piloté par le Commissariat aux Droits de l’Homme, à l’Action Humanitaire et à la Société Civile (CDHAHRSC) et financé par le Japon , l’atelier se poursuivra 3 jours dans la salle de réunion de la wilaya parallèlement à un programme d’activités similaires, menées dans toutes les wilayas du pays. Dans une seconde phase devant suivre l’atelier tenu à Aioun, il est prévu de mener directement des activités de formation et de sensibilisation au profit de 200 femmes membres des associations féminines au niveau de 10 localités du Hodh El Gharbi L’atelier ouvert le 4 novembre et animé par l’expert formateur Yacoub Ould Beyrouk et porte principalement sur les droits de la femme dans les législations nationale et internationale.
La déclaration universelle des droits de l’homme (Dudh), la convention pour l’élimination de toutes les formes de discrimination contre la femme (Cedef), la loi incriminant l’esclavage et le code du statut personnel seront traités dans la perspective de faire ressortir les aspects garantissant les droits de la femme. L’objectif visé est de décortiquer ces textes avec un public cible bien choisi afin de démonter combien les législations préservent et garantissent les droits de la femme, de renforcer les capacités des acteurs locaux et d’oeuver à l’accés des groupes vulnérables à la justice. Il s’agira par la même occasion de dégager les difficultés et les obstacles rencontrés par les décideurs et les acteurs dans la compréhension et la mise en œuvre des arsenaux conçus pour promouvoir et protéger les femmes. Dans son discours inaugural la présidente de l’Ong Espoir Mme Fatma Mint Sidi Mohamed a remercié le wali de Hodh el gharbi ainsi que le CDHAHRSC indiquant que l’atelier offrira l’opportunité de déterminer si la grande évolution constatée dans les législations relatives aux droits de la femme et de l’enfant permet d’avancer que de tels sujets ont été suffisamment traités. Malgré les efforts fournis sur le terrain –a-t-elle poursuivi- la situation reste marquée par la lenteur et pousse les organisations non gouvernementales nationales à redoubler d’efforts afin que la réalité vécue par la femme soit en concordance avec les législations en la matière. «Le chemin à parcourir reste long notamment avec les obstacles et défis qui persistent même si les efforts du gouvernement et des Ongs Nationales ont atténué certains aspects ainsi que des disparités et des dysfonctionnements » a ajouté la présidente de l’Ong Espoir. Ouvrant au nom du Commissaire aux Droits de l’Homme, à l’Action Humanitaire et à la Société Civile les travaux de l’atelier le wali du Hodh el gharbi a souhaité la bienvenue aux participants soulignant que l’atelier tenu dans un contexte de démocratie et de liberté dont bénéficie tous les Mauritaniens s’inscrit dans le cadre de la consolidation de l’Etat de droit et des institutions qui constitue un priorité pour le Gouvernement mauritanien. «La tenue de tels ateliers est indispensable parceque nécessaire afin que le citoyens sachent leurs droits figurant dans les législations» a indique le wali avant de remercier l’Ong Espoir qu’il a considéré un partenaire pour l’Etat et la Wilaya dans plusieurs domaines. Le wali du Hodh el gharbi a souhaité que l’atelier donne au delà de la formation, l’occasion à des échanges et un dialogue de nature à faire ressortir des recommandations aptes à aider dans la promotion et la préservation des droits humains.





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