CommuniquĂ© de IRA-Mauritanie   
08/08/2010

Nous voudrions vous demander tout d’abord, une minute de silence Ă  la mĂ©moire du martyr Ramdhane ould Mohamed, assassinĂ© froidement, Ă  bout portant, par un agent de la force «publique» mauritanienne. Ce drame  est tout simplement un crime ethnique dans la pure tradition mauritanienne. Dans ce pays, les forces de l’ordre exercent



...depuis plusieurs annĂ©es leur permis de tuer de façon prioritaire sur les hratin. Les autoritĂ©s commettent de façon tout Ă  fait banalisĂ©e la liquidation physique contre ceux qu’elles appellent les esclaves. Le Hartanicide n’est plus considĂ©rĂ© comme un crime dans ce pays, tout juste une faute mineure qui reste souvent impunie. A cet Ă©gard, les vies des citoyens ne sa valent guère. Quand il s’agit de passer Ă  l’acte,  c’est l’identitĂ© ethnique de l’individu qui dicte le degrĂ© de retenue. Or, face Ă  un adolescent noir dĂ©sarmĂ©, le policier n’a aucun scrupule lorsqu’il lui vient l’idĂ©e de faire usage de son arme. Il sait bien que, plus que le droit,  c’est l’idĂ©ologie racialiste qui le prĂ©munira contre toute sanction. Pourquoi avoir des scrupules dans ce cas ?
Nous condamnons solennellement le silence total des autoritĂ©s, de la classe politique et de la sociĂ©tĂ© civile sur le crime  barbare et odieux qui a arrachĂ© la victime, encore Ă  la fleur de l’âge, Ă  l’affection  des siens par un acte gratuit et criminel. Et dès Ă  prĂ©sent, nous attirons l’attention de tous les observateurs sur le fait qu’il est permis de parier que ce Ă©nième hartanicide restera impuni. La « justice mauritanienne» s’attèlera mĂŞme, comme par le passĂ©, va blanchir les coupables. On peut mĂŞme supposer que, suivant une logique infiniment perverse, cette sale besogne de l’impunitĂ© judiciaire sera endossĂ©e par les fameux juges complices, souvent d’ascendance servile ou d’ethnies noires. Cette instrumentalisation  des rares spĂ©cimens de ce type tels que le tristement cĂ©lèbre Souleymane Diara, homme Ă  la moralitĂ© douteuse et dont le registre dans ce genre d’affaires est dĂ©jĂ  très lourd. Nous lançons donc un appel solennel, aux ONGs de dĂ©fense de droits humains et aux avocats, afin de se rĂ©unir en collectif pour assister les ayant-droit de la victime et aboutir Ă  la transparence sur cette affaire et Ă  la punition des coupables. Il est permis de rĂŞver…
En tous les cas, cette affaire et son enlisement prĂ©visible dans les sables mouvants de la justice de classe, dĂ©livrĂ©e Ă  la tĂŞte du client, rappellent que l’Etat et la sociĂ©tĂ© mauritanienne fonctionnent par un système de violence idĂ©ologique et physique contre la communautĂ© des esclaves et anciens esclaves, les Hratin  qui constituent pourtant plus de la moitiĂ© de la population totale du pays. L’objectif de cette politique est clair : il vise Ă  maintenir cette catĂ©gorie loin de la conscience de classe pour laquelle, IRA-Mauritanie s’investit totalement. Car, lorsqu’une prise de conscience  aura lieu chez la communautĂ© servile, elle sonnera Ă  jamais le glas du pouvoir de la minoritĂ©, basĂ© sur la sĂ©grĂ©gation et la prĂ©fĂ©rence de naissance qui prĂ©vaut depuis si longtemps dans ce pays.
La guerre d’ Aziz n’est pas la notre…
Il y a quelques semaines, le régime de Ould Abdel Aziz a déclenché une guerre sur les frontières Nord-Est de la Mauritanie prolongée en territoire malien.
 
 A nos yeux, cette guerre est purement et simplement une activitĂ© de violence et de mercenariat au profit d’une puissance Ă©trangère, la France. IRA-Mauritanie rejette la violence et les bains de sang comme moyens de règlement des conflits intra ou inter-Etats. Nous rejetons aussi le copinage du gouvernement Français et du gĂ©nĂ©ral Aziz sur le dos du peuple mauritanien, de sa sĂ©curitĂ© et de son entente avec ses voisins. Nous lançons un appel aux Hratin de l’armĂ©e : n’acceptez jamais de servir de cobayes et de chair Ă  canons dans une guerre de mercenaires. Vous savez bien que vous ĂŞtes confinĂ©s dans les rangs supplĂ©tifs ; vous ĂŞtes tous (hommes de troupes, sous-officiers et officiers) astreints aux rĂ´les ingrats et subalternes. Au sein de cette armĂ©e, vous ĂŞtes tous victimes de l’injustice et de la discrimination dans l’octroi des stages, des bourses, des nominations et des avancements. Vous ĂŞtes des soldats de seconde catĂ©gorie dans une armĂ©e qui reste en vĂ©ritĂ© une armĂ©e ethnique et esclavagiste.
Nous, les victimes de l’esclavage et de l’idĂ©ologie esclavagiste, les victimes de la sĂ©grĂ©gation en Mauritanie, nous croyons que la seule guerre qui vaille c’est la guerre contre l’esclavage et la discrimination ;  la seule guerre qui nous importe c’est la guerre que nous impose ce système et ses tenants et que nous devons gagner ; toute autre guerre est conçue pour nous endormir et nous maintenir dans les chaines au profit de nos bourreaux. Qu’il soit clair pour tous que notre bataille diplomatique est bel et bien contre  les autoritĂ©s non-dĂ©mocratiques de la Mauritanie et non pas contre d’autres pays Ă©trangers, proches ou lointains. Nous devons d’abord balayer devant notre porte et exiger que le gouvernement de la Mauritanie, Ă  l’instar du système d’apartheid naguère, soit mis au banc des nations du monde Ă  cause du système raciste et esclavagiste que la minoritĂ© impose Ă  la majoritĂ© en se rĂ©fĂ©rant Ă  l’appartenance ethnique et de  naissance.
La supercherie des Islamistes à propos de l’esclavage
IRA-Mauritanie s’est arrogĂ©e son droit-devoir, d’insurrection intellectuelle et morale, contre les normes prescrites, Ă©rigĂ©es en dogmes et permettant aux groupes dominants de dominer Ă  leur profit exclusif les franges sociales dominĂ©es. A travers sa dĂ©marche de nominalisme des spĂ©cificitĂ©s, de dĂ©nonciation des misères et de l’identitĂ© spĂ©cifiquement hratin, notre organisation a opĂ©rĂ© la rupture avec l’inscription hypocrite des Hratin au sein d’une communautĂ© arabo-berbère qui fait tout pour les maintenir au mieux Ă  ses marges et au pire en dehors d’elle. Nous dĂ©crivons les inĂ©galitĂ©s, nous levons les tabous, nous dĂ©nonçons les dispositifs de la discrimination, nous Ă©crivons l’histoire escamotĂ©e des Hratin….C’est dans ce cadre que nous appelons Ă  la  reconstruction du droit musulman tel qu’il a Ă©tĂ© instrumentalisĂ© comme idĂ©ologie de la domination de la majoritĂ© Hratin par la minoritĂ© Bidhan. Sans grande surprise, nous avons constatĂ© que la montĂ©e au crĂ©neau, ces derniers jours, des Islamistes du parti Tawassoul dans le dĂ©bat sur l’esclavage, est en rĂ©alitĂ© une vĂ©ritable offensive, bien tardive et opportuniste, des milieux esclavagistes mauritaniens, et de l’Etat, contre le mouvement abolitionniste. En effet, les « Islamistes RĂ©formistes », qui prĂ©tendent ĂŞtre la faction la plus progressiste de la communautĂ© arabo-berbère, doivent donner la preuve concrète de leur engagement tout nouveau, en prenant explicitement leurs distances par rapport Ă  la version esclavagiste du droit musulman afin de la purger des concepts et anachronismes sociaux ; ils doivent reconnaitre sans louvoiements que cette interprĂ©tation particulariste et fausse de l’Islam doit ĂŞtre dĂ©noncĂ©e, abandonnĂ©e et rĂ©formĂ©e. C’est uniquement Ă  ce prix que les islamistes peuvent continuer Ă  se prononcer sur cette question avec un minimum de crĂ©dibilitĂ©. Leur rĂ´le n’est pas de justifier l’’esclavage sans arrĂŞt. Ils doivent le comprendre, sous peine de passer pour des opportunistes sans scrupules.
En attendant que cette option soit la leur, ce qui est loin d’être gagné, nous demandons à toutes les franges du mouvement abolitionniste (Alliance Populaire Progressiste, Sos.Esclaves, Conscience et Résistance, CLTM et FONADH), d’adopter le maximum de vigilance face aux menées de récupération fomentées par les prétendus réformistes. Il y a de bonnes raisons de croire que cette offensive de dernière minute a été orchestrée en haut-lieu dans le cadre du partenariat entre le pouvoir en place et le mouvement islamiste dont le guide spirituel Med Elhacen ould Dedew joue le rôle officieux, mais très visible, d’éminence grise et de mufti du régime.
 
Les enjeux de la discrimination positive en Mauritanie
Afin de nous disqualifier, on nous reproche souvent de dénoncer et de ne jamais proposer. Entre autres mesures urgentes, nous proposons de faire un diagnostic sans complaisance de la situation démographique et sociale de l’esclavage et de la situation des Hratin. Dès à présent, nous proposons la discrimination positive. Mais nous tenons à définir ce que nous entendons par là afin d’éviter toute équivoque.
La discrimination positive est un dispositif de réparation des préjudices historiques fondé sur une démarche politique de réconciliation et de justice. Elle instaure un traitement spécifique en faveur de certaines catégories sociales considérées comme historiquement victimes de graves discriminations du fait de l’appartenance sexuelle (les femmes), ethnique (les communautés culturelles), sociale (les populations pauvres) et ou le statut (les esclaves par ascendance). Aucune de ces catégories n’est exclusive de l’autre évidemment. L’esclavage renvoie à un statut et à une communauté culturelle, sans compter qu’il se transmet par les femmes qu’il affecte de façon spécifique.
La discrimination positive est la suite logique de la reconnaissance des torts causĂ©s Ă  un groupe, des individus ou une collectivitĂ©. Elle créé une dynamique de rattrapage sans laquelle le retard pris par les groupes discriminĂ©s ne pourrait jamais ĂŞtre comblĂ©. Elle se matĂ©rialise par  l’attribution des quotas  et de programmes ciblĂ©s au bĂ©nĂ©fice exclusif des groupes lĂ©sĂ©s : des postes, des agrĂ©ments, des avantages et  des recrutements exclusivement destinĂ©s Ă  un groupe social bien dĂ©terminĂ© par exemple. Concernant les esclaves par ascendance en Mauritanie, l’objectif visĂ© est de favoriser leur Ă©mancipation en rĂ©parant l’injustice criante dont tout le monde s’accorde Ă  reconnaitre le caractère spĂ©cifique et particulier. MĂŞme ceux qui s’obstinent Ă  parler des « sĂ©quelles esclavagistes » doivent bien admettre qu’il convient, lĂ  encore de rĂ©parer, et d’arrimer les hratin Ă  un train national qu’ils ne pourront jamais rattraper autrement. Il est vrai que la question de l’égalitĂ©  des chances de tous les citoyens aux mĂŞmes droits suppose Ă  la base une rĂ©elle volontĂ© politique de nĂ©gation des multiples discriminations dont sont encore victimes les esclaves et anciens esclaves ou Hratin en Mauritanie. Mais hĂ©las, il est de notoriĂ©tĂ© publique que la sociĂ©tĂ©, l’Etat, l’administration, la justice et le clergĂ© mauritaniens adoptent, de manière systĂ©matique et organique, la sĂ©grĂ©gation nĂ©gative contre les Hratin ; une sĂ©grĂ©gation de naissance qui structure l’Etat et la sociĂ©tĂ© et qui relève d’une politique officielle et d’une idĂ©ologie nationale. Mais le grand paradoxe et l’insulte Ă  la mĂ©moire des esclaves anciens et actuels, c’est que l’Etat et  la classe politique, dominĂ©s par l’élite des segments esclavagistes, refusent d’envisager la discrimination positive envers les populations Hratin. Dans le mĂŞme temps, ils admettent la perpĂ©tuation de discriminations nĂ©gatives qui continuent Ă  persister dans l’impunitĂ© totale ; pis, l’esclavage et les sĂ©quelles qui en dĂ©rivent continuent Ă  servir de base Ă  la fortune sociale, politique et Ă©conomique de ces Ă©lites esclavagistes dont certains dirigeants du parti islamiste Tawassoul reprĂ©sentent la faction la plus obscurantiste. L’esclavage n’est pas seulement une pratique archaĂŻque persistante. Il a une fonctionnalitĂ© sociale et politique Ă  laquelle tient plus que tout la classe hĂ©gĂ©monique qui cherche Ă  perpĂ©tuer la domination et l’inĂ©galitĂ© en vigueur dans ce pays.
Le principe de l’égalitĂ© citoyenne se dĂ©crète ; mais il doit pour ce faire se baser sur des critères objectifs que sont le bĂ©nĂ©fice de l’éducation et la capacitĂ© de jouissance des biens culturels. La dĂ©culturation des enfants esclaves c’est-Ă -dire leur  enfermement spatial et culturel leur Ă´te cette capacitĂ©. En effet, la stratĂ©gie de domination des esclaves repose sur tout un dispositif appelĂ© «  la pauvretĂ© culturelle ». Il s’agit de donner aux anciens esclaves une Ă©ducation sommaire destinĂ©e non pas Ă  rĂ©veiller l’humain en eux mais Ă  en faire des « outils animĂ©s » ad vitam aeternam.
La finalité ultime est de faire des anciens esclaves des sujets sociaux dépendants toute leur vie durant. Il faut tout faire pour que les hratin ne puissent jamais avoir la conscience claire de leur appartenance culturelle, c’est-à-dire de parler d’une seule voix. Tous les hommes politiques mauritaniens ont peur de « l’émergence de la conscience de classe » chez les anciens esclaves, car elle remettra radicalement en question les règles du jeu démocratique en Mauritanie. C’est la raison pour laquelle, on vit ce paradoxe hallucinant où ce sont les esclavagistes qui prétendent appeler (sans agir dans ce sens) à la fin des pratiques esclavagistes en Mauritanie : c’est la meilleure manière de ne jamais le faire. La ficelle est grosse, mais elle peut fonctionner. C’est le cas du parti Islamiste conservateur Tawassoul, de l’ancien président Sidi Mohamed ould Cheikh Abdallahi ou l’actuel commissaire aux droits de l’Homme Mohamed Lemine ould Dade…
Certes, la discrimination positive au rabais qu’on pratique en Mauritanie est biaisĂ©e et extrĂŞmement dangereuse : les promus n’ont pas  les moyens et la compĂ©tence requise pour remplir la mission qui leur est confiĂ©e. L’astuce vise, en dernier recours, Ă  aboutir Ă  une situation simple : on fait la promotion d’un individu incompĂ©tent pour jeter le discrĂ©dit sur toute une catĂ©gorie sociale qui reprĂ©sente la majoritĂ© de la population.
Les porteurs des multiples revendications doivent faire la distinction entre les symboles et la discrimination positive. Le fait de nommer un esclave par ascendance, de prĂ©fĂ©rence malhonnĂŞte et peu reprĂ©sentatif, au poste de premier ministre est un acte symbolique destinĂ© Ă  frapper les consciences mais ne constitue pas une discrimination positive. Il s’agit d’un puissant somnifère pour tĂ©taniser voire  anesthĂ©sier les intellectuels hratin  et en faire des laudateurs au dĂ©triment  du «  peuple hratin »  c’est-Ă -dire de la grande masse qui souffre d’un dĂ©ficit  de considĂ©ration sociale.
Par-dessus-tout, il y a un prĂ©alable Ă  tout processus d’émancipation d’une catĂ©gorie sociale : c’est de faire le diagnostic de la situation et donner la parole aux porteurs des revendications. C’est ce Ă  quoi se refusent la classe dominante et l’intelligentsia du pays, soucieuse de parler au nom des esclaves, plutĂ´t que de les Ă©couter ou de leur rendre justice. La question hratin constitue une Ă©quation difficile pour les intellectuels mauritaniens honnĂŞtes, car tous ont Ă©tĂ© Ă©duquĂ©s dans des familles fĂ©odale-esclavagistes. Or, sans le «suicide de classe», sans rompre avec leurs influences sociales et culturelles, il leur sera difficile de faire face Ă  cette plaie de la sociĂ©tĂ© mauritanienne que constitue l’esclavagisme. Mais la balle est dans leur  camp.
Source : Biram Ould Dah


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Commentaires
ould mahmoud
ouldibaareckvih@hotmail.fr
2010-08-16 12:25:40

J’ai entendu tes analyses a la presse ,je suis content de toi Salihi.Je te suggere si un citoyen fait un article,fait un petit commentaire sur le commentaire du citoyen ,faire un peut la part des choses.Il faut donner ,vous les journalistes a la liberalisation de la presse l’eclat qu’il merite.Il faut demander aux gens qui vous ecrivent d’etre objectif,c’est essentiel pour une presse naissante.je

ould Mahmoud
ouldibaareckvih@hotmail.fr
2010-08-12 09:12:46

ould Salihi,le pays appartient a toute les composantes du pays;il n’appartient pas ould abdel aziz:il faut publier les commantaires qui te sont envoyes,la presse est devenu libre ;je salue toute les interventions du ministre de la communication concernant la liberte de la presse.Les intellectuels mauritaniens si ils sont soucieux de l’avenir du pays;ils doivent parler eux meme a toute les occasio

ould Mahmoud
ouldibaareckvih@hotmail.fr
2010-08-11 07:42:54

Biram,tu fais honneur a ta frange,je te demande de faire une action permanante par ecrit a tes cousins soldats,gendarmes,gardes et policiers pour liberer tes cousins haratines ou qu’ils imposent la justice et l’egalite dans le pays ou qu’ ils bousculent tout pour s’imposer,le pays est entre les composantes,il faut obligatoirement que nous ayons un partage equitable dans le pays:la mort de ce jeun

saad
saad_bouh@list.ru
2010-08-09 19:39:26

la mauritanie doit reagir sur ces propos qui menacent la securite nationale et creent des risques majeures pour le pays;mais en meme temps il faut discuter resoudre les problemes poses en limitant la (pseudo liberte de presse) qui est devenu un instrument de Darfurisation du pays.

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