10 condamnations à mort pour des meurtres à Nouakchott   
24/06/2010

La cour criminelle de Nouakchott a prononcé cette semaine dix condamnations à mort pour des assassinats commis en 2008 dans la capitale mauritanienne, où deux commerçants français et libanais avaient été tués, ainsi que deux mauritaniens. La peine capitale n’a cependant pas été appliquée depuis 1987 en Mauritanie.



"La cour a condamné à mort sept personnes mardi 22 juin et trois lundi, notamment pour les assassinats de deux étrangers", a expliqué à l’Afp cette source, déplorant la forte augmentation de la criminalité à nouakchott.
Deux guinéens et un gambien ont ainsi été condamnés pour le meurtre, en juillet 2008 d’une française qui dirigeait un restaurant dans la capitale. Elle avait été trouvée morte à son domicile. Ses assassins voulaient "lui prendre son véhicule et voler ses biens", selon le parquet.
Trois ressortissants nigérians ont par ailleurs été condamnés à la peine capitale pour avoir assassiné leur patron de nationalité libanaise, dont le corps sans vie avait été découvert dans son restaurant du centre de Nouakchott, en mai 2008. Ils avaient dérobé l’argent en sa possession et pris la fuite, avant d’être arrêtés à la sortie de la ville.
Trois mauritaniens ont été reconnus coupables du meurtre d’un boutiquier âgé qui enseignait le coran aux enfants du quartier «Arafat». Le vieil homme avait été tué de dix-sept coups de couteau, pour une somme modique. Les tueurs "manquaient d’argent pour se procurer de la drogue", a expliqué l’accusation au cours du procès.
Le quatrième crime était passionnel: un mauritanien avait tué un ami dans une affaire de jalousie.
Les habitants de Nouakchott, tout particulièrement choqués par la mort du vieux commerçant dans sa petite boutique, s’inquiètent d’une montée en flèche des actes crapuleux dans leur ville, jugée particulièrement paisible il y a encore quelques années.
Avec l’aide de la communauté internationale, le gouvernement met en oeuvre actuellement des moyens importants pour réorganiser les forces de défense et de sécurité, afin de lutter contre la criminalité, les trafics et le terrorisme.
Afp


Toute reprise totale où partielle de cet article doit inclure la source : www.journaltahalil.com
Réagir à cet article
Pseudo
E-mail
Commentaire
Entrer le code
La rédaction de Tahalil vous demande d'éviter tout abus de langage en vue de maintenir le sérieux et de garantir la crédibilité de vos interventions dans cette rubrique. Les commentaires des visiteurs ne reflètent pas nécessairement le point de vue de Tahalil et de ses journalistes.
Les commentaires insultants ou diffamatoires seront censurés.

TAHALIL 2006-2022 Tous droits reservés