Depuis quelques jours, les dockers occasionnels de Nouakchott subissent régulièrement de violentes répressions de la part du pouvoir en place, en réponse à une plate-forme revendicative qu’ils avaient déposée, à l’occasion de la fête du travail, auprès des autorités et dans laquelle ils demandaient...
...l’augmentation du montant dérisoire (500UM) qu’ils perçoivent contre le déchargement/chargement de la tonne. Aujourd’hui jeudi, les manifestations pacifiques de ces travailleurs précarisés ont été, à nouveau, sauvagement réprimées par les forces de police, faisant des blessés graves et de nouvelles arrestations qui s’ajoutent à celles des 3 et 10 mai, dans une escalade injustifiée de la violence étatique contre de simples citoyens qui demandent à vivre décemment de la sueur de leur front. Face à cette situation qui dénote, encore une fois, de la nature despotique et dictatoriale du régime de Mohamed Ould Abdel Aziz, le Pacte National pour la Démocratie et le Développement (ADIL) :
Condamne énergiquement la répression des dockers et exprime sa solidarité avec leur combat légitime et pacifique.
Appelle les autorités ouvrir immédiatement des négociations avec cette frange lésée de nos populations, pour trouver une solution à l’amiable à son problème.
Nouakchott, 13 mai 2010 La Commission de Communication
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