La dernière réunion de la Commission Nationale des Bourses (CNB) pour l’attribution des bourses au titre de l’année universitaire 2009-2010, a été décevante pour les étudiants à l’étranger, aspirant à une bourse de leur pays. Elle l’a été également pour les parents d’étudiants, ainsi que pour les syndicats.
Sur plus de 600 demandes formulées par des étudiants inscrits à l’étranger loin de leurs parents, vivant des conditions pénibles, et sans «bras longs», la CNB n’a accordé de bourses qu’à plus de 200 étudiants, soit le tiers de la demande. Il semble que le ministère de l’enseignement secondaire et supérieur ait fait prévaloir cette année, une approche assez amusante, en disant donner la priorité aux étudiants de l’université de Nouakchott.
En tout cas, les centaines d’étudiants à l’étranger suivant des spécialités de pointe se retrouvent ainsi sacrifiés au profit des futurs diplômés chômeurs de l’université Nouakchott.
Les syndicats d’étudiants ont rendu public une déclaration dans laquelle ils ont lancé un appel au président de la République en vue de trouver une solution à leurs souffrances et ont demandé l’ouverture d’une enquête sur l’usage fait des crédits budgétaires destinés aux boursiers de l’étranger.
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