L’inspection générale d’Etat (IGE) est depuis quelques temps en train de fouiner dans les livres de l’agence mauritanienne d’information (AMI), une entreprise où l’incurie régne depuis le départ de Moussa Ould Hamed et le parachutage à sa tête, d’individualités qui comptent sur le zèle tactique pour masquer leur incompétence notoire.
Diverses sources parlent de gabegie caractérisée au sein de l’AMI, en raison de la boulimie de son personnel d’encadrement, de sa méconnaissance totale des procédures de gestion et de sa faiblesse face au trafic d’influence.
On parle à cet effet, de contrats injustifiés, de dépenses suspectes et de recrutements «sur recommandation» d’incompétents et très coûteux directeurs et conseillers patibulaires et fantoches. L’évolution de l’AMI vers une professionnalisation du contenu de ses organes (journaux, fil, siteWeb) a été interrompue en 2007 en faveur de la médiocrité, de la langue de bois et du moindre effort. Des tendances encouragées en 2008 par un tandem envoyé au sommet de l’AMI, sans prendre les ascenseurs et encore moins les escaliers Le site internet de l’AMI est toujours en retard de deux jours , les "dépêches" n’y sont fidèles à aucune règle journalitique.
Quand aux journaux «Chaab et Horizons» qui reçoivent injustement des dizaines de millions en publicités et abonnements, personne ne les lit parcequ’ ils n’ont pas de contenus. Le constat est également valable pour les autres media publics (Radio et TVM) dont les animateurs et les programmes sont en grande partie responsables de la montée de la tension arterielle et même des infractus chez leurs rares auditeurs.
«Chaab et Horizons ne ressemblent à rien !» avait déclaré récemment le Premier ministre, lors d’une rencontre avec des journalistes. Propos rapporté au directeur de l’AMI par un "Peshmerga"(*), certainement, en contrepartie, de 2000 UM.
Mais le probleme qui se pose est de savoir quand l’AMI rassemblera-t-elle à rien ?
Ce n’est pas pour demain, hélas. Ni pour aprés demain, non plus!
(*)mercenaire
Taha ould Bilal
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