Libérés, les hommes d’affaires regagnent leurs domiciles   
05/01/2010

Les trois hommes d’affaires interpellés début décembre suite à une plainte de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM) pour des "transferts illicites" (datant de 2001), ont du veiller la soirée du 4 janvier dans les locaux de BCM après leur libération en vue de signer l’accord conclu avec les autorités.



C’est aux premières heures de la matinée du 5 janvier qu’ils ont finalement été ramenés à leurs domiciles, par le médiateur, l’Erudit Cheikh Deddew (photo).
Le président du conseil d’administration de la Banque al-wafa mauritanienne islamique (Bamis), Chriv Ould Abdallahi, le PDG de la Banque nationale de Mauritanie Mohamed Ould Noueiguedh et l’homme d’affaires Abdou Maham ont été remis en liberté après un accord portant sur le remboursement des fonds reçus. Â«Aucune indication n’est disponible sur la nature de cet accord , mais il est probable qu’il ne comporte pas des intérêts, parce que supervisé, par un Erudit qui ne peut donner sa caution aux intérêts bancaires, illégaux selon la Charia», commente une source généralement bien informée.
«La remise en liberté des hommes d’affaires est intervenue après le retrait de la plainte de la BCM. Ils restent toutefois placés sous contrôle judiciaire jusqu’au paiement total des sommes dues .La moitié sera remboursée dans l’immédiat et le reste avec une partie des intérêts selon un échéancier de 36 mois», rapporte une source médiatique qui semble avoir recueillie le point de vue des autorités.
Des milliers de sympathisants ont manifesté leur joie à grand renfort de klaxons dés l’annonce de libération des hommes d’affaires et les ont patiemment attendu devant leurs domiciles la soirée du 4 décembre, jusqu’aux premieres heures du matin du 5 décembre.
L’ancien gouverneur de la BCM entre 2001 et 2002 Sid El Moctar Ould Nagi et son adjoint Mohamed Ould Oumarou poursuivis dans le cadre du même dossier, sont restés en prison.

 


Toute reprise totale où partielle de cet article doit inclure la source : www.journaltahalil.com
Réagir à cet article
Pseudo
E-mail
Commentaire
Entrer le code
La rédaction de Tahalil vous demande d'éviter tout abus de langage en vue de maintenir le sérieux et de garantir la crédibilité de vos interventions dans cette rubrique. Les commentaires des visiteurs ne reflètent pas nécessairement le point de vue de Tahalil et de ses journalistes.
Les commentaires insultants ou diffamatoires seront censurés.

TAHALIL 2006-2022 Tous droits reservés