Les parents et sympathisants des banquiers détenus dans le cadre de l’affaire dite des transferts illicites organisent depuis le 3 décembre des manifestations à Nouakchott et à Atar au cours desquelles ils ont été réprimés par la police. Quelques blessés ont été enregistrés à Nouakchott au cours de ces manifestations.
A Atar, plusieurs personnes ont été interpellées la journée du samedi 5 décembre suite à une manifestation «non autorisée». Les banquiers sont accusés d’avoir perçus des transferts illicites de la Banque Centrale de Mauritanie entre 2001 et 2002 . Transferts dont le montant dépasserait les 20 milliards d’ouguiyas. Un accord avait été trouvé pour un remboursement par échéances mais ses termes semblent avoir été revus en faveur d’un paiement immédiat et intégral, assorti d’un taux d’intérêt colossal. Les banquiers détenus ont refusé. Ils doivent être re-présentés au parquet le 6 décembre et on parle d’aménagement de cellules à la prison de Nouakchott pour les accueillir ainsi que de la saisie conservatoire de leurs biens.
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