Les «SG» reçus à la Présidence   
10/11/2009

Le Président de la République Mohamed Oul Abdel Aziz a reçu le  10 novembre au palais présidentiel les secrétaires généraux (SG) des départements ministériels devant lesquels il a insisté sur la gestion rationnelle des deniers publics et l’application stricte des principes de transparence et de bonne gouvernance. L’entrevue s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la gabegie qui constitue une priorité pour le président de la République.



La rencontre avec les «SG» sera suivie dans les prochains jours, par une autre avec les comptables des établissements publics et semi-publics, a-t-on appris de source bien informée.
Le 25 octobre dernier,  le Président Ould Abdel Aziz avait reçu les présidents des conseils d’administration des établissements  publics et semi-publics.

Le 3 novembre, c’était les directeurs généraux (DG) qui avaient été reçus.

Concernant les DG,  une intéressante enquête devait être diligentée  pour déterminer la nature de leurs relations  aussi bien avec  leurs fournisseurs qu’avec leur personnel.

Plusieurs directeurs généraux s’étaient rendus célèbres en Mauritanie en recrutant pratiquement toute leur tribu au sein des  Ã©tablissements qu’ils dirigent.

Quand à leurs relations avec les fournisseurs, elles  ne sont pas souvent dépourvues d’entorses à la Loi .

Surfacturations et livraisons fictives contre paiements sonnants et trébuchants figurent au menu 

Aussi les gestionnaires des deniers publics  se sont vus  notifier par le Boss au cours des récentes rencontres que le temps du «raclage» des deniers publics est révolu, et que tout ceux qui s’en rendront coupables,  seront poursuivis et jetés en prison.
D’ailleurs, les travaux de construction d’une gigantesque prison à Aleg «destinée aux prévaricateurs» dit-on,  seront lancés bientôt.

Nos gestionnaires "nappés" (*)  par toutes ces mises en garde, vont certainement  réfléchir à la rocambolesque et peu amusante   perspective de quitter un moelleux bureau climatisé,  pour une cellule crasseuse à «Goueybina».


(*) mot wolof, veut dire:  intimidés

 


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