L’Union européenne (UE) s’est réjouie jeudi (23 juillet) de la tenue, le 18 juillet, de l’élection présidentielle en Mauritanie tout en estimant que les allégations de fraude devraient faire l’objet d’une enquête poussée.
es opposants au chef de l’ex-junte militaire, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a remporté le scrutin dès le premier tour, contestent sa victoire. Les observateurs internationaux ont pour leur part estimé que la consultation s’était déroulée dans le calme, sans incident majeur
Dans un communiqué, les Vingt-Sept déclarent que le scrutin constituait une étape cruciale vers un retour à l’ordre constitutionnel après le renversement en août 2008 du premier chef de l’Etat démocratiquement élu depuis l’indépendance en 1960.
"Les allégations de fraude électorale devraient faire l’objet d’enquêtes appropriées sur décision des autorités mauritaniennes compétentes, en accord avec la législation nationale et les normes internationales", a ajouté l’UE.
Cette dernière attendra la validation définitive du Conseil constitutionnel mauritanien avant de juger les résultats de l’élection.
Les Vingt-Sept ont gelé leur programme d’aide de 156 millions d’euros à la Mauritanie au lendemain du putsch de 2008. (reuters)
|