La police mauritanienne a violemment réprimé l’après-midi du 16 mars le sit-in organisé par des journalistes pour protester contre l’interpellation de l’écrivain-journaliste Abou El Abbass Ould Braham.
Les journalistes prévoyaient un sit-in pacifique devant le siége des Nations Unies à Nouakchott, mais les policiers du commissariat de Tevragh Zeina 1 dirigés par leur commissaire sont venus les réprimer, puis une unité de police anti- émeute est intervenue les passer à tabac. Deux journalistes Hachem Sidi Salem de la chaîne « Al Hurra » et Ahmedou Oild Wedia directeur du Quotidien «Siraj» ont été particulièrement pris pour cibles par la police.. Le spectacle d’une rare violence où la grenade et la matraque sont venues maltraiter la plume et le micro, s’inscrit en porte- à -faux contre les allégations ressassées par des laudateurs de la junte selon lesquelles la presse mauritanienne est libre et ses journalistes exercent librement leurs activités.Des allégations qui n’ont aucun fondement, sauf dans certaines cervelles.
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