Un bâtiment vétuste situé derrière le lycée de Tevragh-Zeina au quartier de Sogocim TZ qui est en réfectionnement s’est effondré le dimanche matin 15 mars vers 9 heures faisant deux morts et un blessé grave transporté aux services des urgences de l’hôpital national. Les pompiers alertés, étaient sous équipés par rapport à l’accident. Toutefois, ils ont pu extraire les victimes des décombres.
Dans le bâtiment effondré, une villa en étage travaillait 9 ouvriers dont la nationalité n’a pas encore été révélée. L’accident s’est produit pendant que les ouvriers cassaient les murs du bâtiment en bas. Ce qui était imprudent de leur part. Car l’irréparable s’est produit quand les murs d’en haut se sont écroulés sous l’effet des coups de marteaux. Un témoin rencontré sur les lieux nous raconte :«je passais ce matin, j’ai vu les ouvriers en bas qui frappaient à coup de marteaux les murs de la bâtisse. En même temps, le sable bougeait. Ce qui présageait d’un éventuel écroulement du bâtiment ». Le procureur de la République et le commissaire de police du commissariat de Tevragh-ZeinaI étaient informés de l’accident et se sont déplacés sur place pour constater les dégâts. L’identité du propriétaire n’a pas été révélée. Ce qui est certain, ce que le plus souvent, ces ouvriers de surface, recrutés sur le tas, ne bénéficient d’aucune couverture sociale en cas de pareil accident. Il sera donc difficile de situer les responsabilités en pareilles circonstances. Encore une fois, la lancinante question de la protection des ouvriers travaillant dans l’informel, se pose avec acuité. Les autorités compétentes doivent davantage cogiter sur ce genre d’accidents qui occasionnent la perte de vies humaines. Souhaitons seulement aux victimes que leurs âmes se reposent en paix et que les familles éplorées trouvent ici l’expression de notre profonde tristesse. Ibou Badiane
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