Le Premier conseiller de l’Ambassade de Mauritanie au Maroc a été limogé le 15 novembre par une note signée de M. Bedené, Secrétaire Général du ministère mauritanien des Affaires Etrangères, dans laquelle, il lui a été notifié qu’il est «mis fin à ses fonctions».
Aucune raison n’ a été avancée sur la cause du limogeage de M. Sidi Ould Hadrami Ould Khattri, dont le père; ancien ministre de Moctar Ould Daddah avait été, avant son retrait de la scène politique, l’un des dirigeants du FDUC et de l’UFD/EN. Titulaire d’un DEA en droit, Sidi Ould Hadrami fut ex-Conseiller du ministre de la Justice avant sa nomination, il y a quelques mois, au poste de Premier conseiller à l’Ambassade de Mauritanie Rabat. Certaines sources se hasardent néanmoins, à établir un lien, entre son limogeage et la purge lancée par la junte au pouvoir contre une communauté mauritanienne au niveau de l’Administration. Plusieurs fonctionnaires et responsables originaires de cette communauté –même très compétents et probes- ont été limogés de leurs fonctions depuis le coup d’Etat militaire du 6 août. La junte et ses soutiens accusent cette communauté très présente dans quatre wilayas de Mauritanie, (dont est originaire Mohamed Ould Maouloud président de l’UFP et certains membres de la diaspora mauritanienne anti-Putsch à l’étranger), d’être dans son ensemble, opposée au coup d’Etat. Plusieurs cadres originaires de cette communaeauté sont présentement en detention, qui, pour delits d’opinion , qui, dans une campagne assez selective, contre la mauvaise gestion. Plusieurs communautés mauritaniennes ont par le passé, (mais seulement suite à des tensions marquées par des accusations de putsch ou de violence armée), été victimes de ce genre de représailles.
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