Une réunion consacrée à l’examen de la situation en Mauritanie se tient lundi 10 novembre à Addis Abeba entre des représentants de l’Union Africaine, la Ligue Arabe, des Nations Unies et l’Union Européenne. A noter que l’Union Européenne avait donné à la junte un ultimatum qui expiré le 20 novembre, pour libérer le président Sidi Ould Cheikh Abdellahi et rétablir l’ordre constitutionnel.
Les Etats Unis d’Amérique ont déjà pris des sanctions individuelles contre les auteurs du coup d’Etat et leurs soutiens civils. L’Union Africaine a suspendu la Mauritanie jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel. Seule, la Ligue Arabe demeure opposée aux sanctions et semble donc être plus compréhensive à l’endroit de la junte au pouvoir en Mauritanie. « C’est normal, les monarchies et les républiques héréditaires ne s’emballent pas pour la démocratie dont elles s’en méfient d’ailleurs», note un analyste politique mauritanien.
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