Le premier ministre mauritanien nommé par la junte est à Paris pour mener, lundi 20 octobre, des discussions avec l’Union Européenne (UE) présentées comme déterminantes, leur échec pouvant déclencher l’application de sanctions maintes fois annoncées contre les militaires putschistes.
Les consultations ont été ouvertes en milieu de matinée du lundi dans les locaux de la Banque Mondiale à Paris. Le ministre de la communication de la junte, Mohamed Ould Moine, avait réaffirmé samedi dernier avant le départ de la délégation pour Paris: "nous ferons tout pour éviter les sanctions car nous (...) essayerons de nous faire comprendre sur la réalité du changement du 6 août fait sur demande des parlementaires, des intellectuels et du peuple après des blocages graves des institutions du pays par l’ancien président". «Tenter de convaincre l’UE que ce qui s’est passé le 6 août, n’est pas un coup d’Etat, est une piètre stratégie de défense qui se retournera contre ses auteurs», note un observateur indépendant.
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