Le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union Africaine (UA), qui s’est réuni lundi 22 septembre en marge de l’Assemblée Générale de l’ONU à New York, a une nouvelle fois demandé le retour à l’ordre constitutionnel en Mauritanie et a menacé le pays de sanctions.
Dans un communiqué transmis à l’Afp, l’UA souligne qu’elle "exige le retour à l’ordre constitutionnel par le rétablissement inconditionnel de Sidi Ould Cheikh Abdallahi, président de la République Islamique de Mauritanie, dans ses fonctions, à la date du 6 octobre 2008 au plus tard". L’UA "met en garde les auteurs du coup d’Etat et leurs soutiens civils contre les risques de sanctions et d’isolement qu’ils encourent au cas où ils ne répondraient pas positivement à cette exigence". Le CPS de l’organisation panafricaine "exprime sa grave préoccupation devant le fait que, malgré les efforts déployés à ce jour, aucune avancée n’a été obtenue sur la voie d’un retour rapide à la légalité constitutionnelle". Alors que se tient l’assemblée annuelle de l’ONU, le CPS demande "instamment aux Etats membres de l’UA et à la communauté internationale dans son ensemble de considérer comme illégitimes et illégales toutes les actions et initiatives des auteurs du coup d’Etat destinées à faire échec à la restauration de l’ordre constitutionnel".
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