Le conseil de sécurité de l’ONU a condamné mardi le coup d’Etat du 6 août en Mauritanie et exigé la libération immédiate du président déchu et le rétablissement des institutions légitimes.
Le conseil "condamne le renversement des autorités démocratiquement élues de la Mauritanie par l’armée mauritanienne", affirme une déclaration lue par l’ambassadeur de Belgique à l’ONU, Jan Grauls, président du conseil pour le mois d’août. Le conseil "exige la libération immédiate du président Sidi Ould Cheikh Abdellahi, et le rétablissement immédiat des institutions légitimes, constitutionnelles et démocratiques", poursuit la déclaration, dont l’adoption a nécessité l’unanimité des quinze membres du conseil. Celui-ci "s’oppose à toute tentative de changement de gouvernement par des moyens anticonstitutionnels". il "condamne les mesures prises par le Conseil d’Etat (mauritanien), en particulier celle consistant à s’emparer des pouvoirs de la présidence", ajoute le texte. Le conseil se félicite des déclarations de l’Union Africaine (UA), de l’Union Européenne et d’autres membres de la communauté internationale ayant condamné ce coup d’Etat. Il demande à tous "d’aider à rétablir rapidement l’ordre constitutionnel en Mauritanie".
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