Impliquer davantage la communication en situation d'urgence de santĂ© publique   
14/04/2016

’’Renforcer la capacité des professionnels de la santé en communication sur les principes de base de communication sur les risques en situation des urgences, promouvoir le partenariat entre le ministère de la santé et les médias et adopter un plan de ...



... communication en situations de crise’’, tels sont les objectifs d’un atelier, organisĂ© conjointement par le ministère de la santĂ© et l’OMS dont les travaux ont dĂ©butĂ© mercredi Ă  Nouakchott.

 Le renforcement de capacitĂ© en communication sur les risques est une composante essentielle de la riposte aux urgences, selon le règlement sanitaire international (RSI).

 Prennent part Ă  la rencontre des responsables sanitaires centraux et rĂ©gionaux, des jours issus des diffĂ©rentes composantes du paysage mĂ©diatique mauritanien, des experts de l’OMS et des organisations de la sociĂ©tĂ© civile opĂ©rant dans le domaine.

 Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du ministère de la santĂ©, M. Ahmed Ould DiĂ© a soulignĂ© que la communautĂ© internationale a pris conscience de l’importance du renforcement des capacitĂ©s et de la gestion des crises dans le domaine de la communication, eu Ă©gard Ă  la multitude des situations d’urgence rĂ©sultant des crises ou des catastrophes.

 Il a, par la suite, appelĂ© les personnes chargĂ©es de gĂ©rer ces situations Ă  uvrer pour que les citoyens puissent comprendre les situations d’urgences rĂ©sultant des Ă©pidĂ©mies et des crises telles qu’elles sont sans crĂ©er la panique pour qu’ils soient en mesure de prendre la dĂ©cision qui s’impose face Ă  cette situation.

 Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral a, enfin, prĂ©cisĂ© que le dĂ©partement de la santĂ© s’atèle Ă  promouvoir l’action sanitaire en Mauritanie et limiter au maximum les consĂ©quences des Ă©pidĂ©mies et des crises sur le citoyen.

 Auparavant, le reprĂ©sentant de l’OMS en Mauritanie, Dr. Baptiste Jean-Pierre a soulignĂ© que la communication fait partie de la riposte, ajoutant qu’il est important que les personnes chargĂ©es de gĂ©rer les crises sachent communiquer et que les communicateurs puissent contribuer Ă  sauver les vies.

 Il a, par la suite, indiquĂ© que ces personnes doivent dire la vĂ©ritĂ© sans crĂ©er la panique et que les autoritĂ©s sanitaires et les hommes des mĂ©dias doivent savoir collaborer dans le but de prĂ©server l’intĂ©rĂŞt gĂ©nĂ©ral.

 â€™â€™Il s’agit de construire un partenariat oĂą le personnel de la santĂ©, les hommes des mĂ©dias et les autres secteurs de la sociĂ©tĂ© puissent, en parfaite harmonie, chacun dans son domaine, limiter au maximum les effets des Ă©pidĂ©mies et les arrĂŞter le plus rapidement possible’’, a-t-il conclu.

 La première journĂ©e de l’atelier a donnĂ© lieu Ă  trois communications traitant des thèmes importants, Ă  savoir le règlement sanitaire international (RSI), l’éthique et la dĂ©ontologie de la presse et la communication sur les risques.

 Intervenant en premier lieu, l’inspecteur gĂ©nĂ©ral au ministère de la santĂ©, Pr. Lo Baidy, a rappelĂ© que le contexte mondial a Ă©tĂ© caractĂ©risĂ© ces trois dernières dĂ©cennies par la multiplication des Ă©vènements de santĂ© publique, l’émergence des Ă©pidĂ©mies, la modernisation des moyens de transport, les progrès technologiques et l’urbanisation Ă  grande Ă©chelle.

 Cette situation a entrainĂ©, selon le confĂ©rencier, une nouvelle perception de la santĂ© publique motivĂ©e par des pertes Ă©normes en vies et des besoins accentuĂ©s en communication.

 Il a ajoutĂ© que face Ă  cette situation, le RSI recommande une interaction et davantage de collaboration intersectorielle, afin de prĂ©venir la propagation des maladies.

 Au sujet de la Mauritanie, le Pr. Lo a soulignĂ© la faiblesse du système de dĂ©tection et le dĂ©ficit au plan de la dimension communication, tout comme il a plaidĂ© pour une parfaite collaboration des parties prenantes dans la gestion des urgences en santĂ© publique.

 Lui succĂ©dant, M. Meddallah Ould Bellal, chargĂ© de la promotion sanitaire au bureau de l’OMS Ă  Nouakchott, a soulignĂ© que l’information doit avoir un intĂ©rĂŞt public, ĂŞtre exacte, marquĂ©e par la rigueur et qu’elle soit Ă©quitable.

 Il a, aussi, expliquĂ© certains concepts portant sur l’éthique, la dĂ©ontologie, le moral et le droit.

 Pour sa part, M. Bary, expert de l’OMS en communication, a expliquĂ© que la communication joue un rĂ´le perturbateur si elle n’est bien faite.

 Il a ajoutĂ© que la communication requiert un certain nombre de caractĂ©ristiques: la confiance, la crĂ©dibilitĂ©, l’information technique, le geste d’entraide et la valeur pour les uns et les autres.

 Le confĂ©rencier a, enfin, prĂ©cisĂ© que toute stratĂ©gie de communication sur la risque doit contenir des conseils de prĂ©vention, la gestion de l’indignation et davantage de collaboration entre les diffĂ©rents acteurs.

 Il a, enfin, soulignĂ© que l’absence de communication engendre le dĂ©veloppement des rumeurs.

 La cĂ©rĂ©monie d’ouverture s’est dĂ©roulĂ©e en prĂ©sence du secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du ministère de l’économie et des finances, M. Mohamed Ould Ahmed Aida, du chargĂ© de mission au ministère de la santĂ©, M. Ahmed Jiddou Ould Zein et d’autres acteurs dans le domaine de la santĂ©.


 












AMI


Toute reprise totale où partielle de cet article doit inclure la source : www.journaltahalil.com
Réagir à cet article
Pseudo
E-mail
Commentaire
Entrer le code
La rédaction de Tahalil vous demande d'éviter tout abus de langage en vue de maintenir le sérieux et de garantir la crédibilité de vos interventions dans cette rubrique. Les commentaires des visiteurs ne reflčtent pas nécessairement le point de vue de Tahalil et de ses journalistes.
Les commentaires insultants ou diffamatoires seront censurés.

TAHALIL 2006-2022 Tous droits reservés