L’opération « Barkhane » qui signifie « dune qui se déplace au gré du vent » a remplacé en juillet 2014 les opérations françaises en Afrique notamment « Serval » ( Mali), « Licorne » (Cote d’ivoire) et « Epervier» (Tchad ). Elle va mobiliser des milliers de militaires...
...français et vise à rapprocher les forces françaises des zones de tension où elles sont susceptibles d’intervenir. Ses bases à Tessalit, à Gao (Mali), à Abéché et Faya-Largeau (Tchad) lui permettront d’être proches des frontières libyenne et algérienne et une mission militaire maritime «Corymbe» s’occupe de «la lutte contre la piraterie» dans le Golfe de Guinée. L’ état-Major de « Barkhane » a été installé dans le camp Kosseï à N’Djamena , avec des bases opérationnelles avancées (BOA) , des pôles opérationnels de coopération (POC), un « pôle renseignement » et des détachements d’instruction opérationnelle (DIO), au Gabon, au Niger, en Cote d’ivoire, au Sénégal, à Djibouti et en Mauritanie. Les experts parlent d’une « régionalisation » qui va au delà de la bande sahélo-saharienne (BSS) et qui impliquera en dehors des pays du G5 Sahel , le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Cameroun, Djibouti et la base française aux Emirats Arabes Unis au Moyen Orient. «Barkhane» élargira le rayon d’action de l’aviation française qui pourra maintenant s’occuper de la bande sahélo-saharienne et de l’Afrique centrale.
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