Qui pourrait participer Ă  une intervention militaire au Mali?   
11/11/2012

Le plan d’intervention militaire en cours d’élaboration pour reconquérir le nord du Mali, contrôlé depuis plus de sept mois par des groupes islamistes armés, pourrait mobiliser quelque 5.500 soldats, essentiellement d’Afrique de l’Ouest , mais pas uniquement.



De 200 à 400 militaires européens seraient chargés de la formation des bataillons sur le terrain, au Mali, selon les hypothèses de travail actuelles.

LES TROUPES COMBATTANTES AU SOL
Les 15 pays de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) envisagent le déploiement de 5.500 soldats.
3.200, exclusivement de pays de la Cédéao, étaient prévus initialement. Les 2.300 supplémentaires viendraient d’Etats sans doute africains, mais hors Cédéao.

LES CONTRIBUTIONS AFRICAINES ANNONCEES AU 11 NOVEMBRE
. Le gros des troupes sera malien, sous commandement malien, avec un quartier général basé près de Bamako.
. Le Burkina Faso enverra environ 150 hommes.
. Le Niger pourrait envoyer de 600 Ă  900 hommes.
. D’autres pays africains, hors Cédéao, pourraient participer, comme l’Afrique du Sud, mais rien n’est décidé.

LES RETICENCES
. La Côte d’Ivoire qui préside la Cédéao mais a elle-même des troupes onusiennes sur son sol, et le Sénégal, déjà contributeur dans d’autres missions, ont exclu, a priori, l’envoi de troupes.
. Deux autres voisins du Mali n’appartenant pas à la Cédéao, la Mauritanie et l’Algérie, sont assez hostiles à une intervention. Ils ont indiqué qu’ils n’enverraient pas de troupes et qu’ils privilégiaient le dialogue.

L’APPUI DES PUISSANCES OCCIDENTALES
. La mission européenne d’entraînement "EUTM Mali": cette mission pourrait être composée de 200 à 400 militaires européens -- destinés non pas au combat mais à la formation des troupes africaines sur le territoire malien -- auxquels s’ajouteraient des éléments de protection de cette force, en nombre jusqu’ici non précisé, selon le ministère français de la Défense.
Selon une source militaire française, ce sont des militaires des Forces spéciales qui devraient composer l’essentiel de cette mission et pourraient être fournis par la France, l’Allemagne, l’Italie, la Pologne et l’Espagne.
Des hommes des Forces spéciales françaises sont présents dans la zone sahélienne depuis les premières prises d’otages français, il y a plus de deux ans. Selon des informations de presse, ils seraient notamment déployés au Burkina.
 Pas de troupes combattantes au sol mais dans les airs?
- Les Etats-Unis qui disposent de moyens de surveillance satellitaires de la zone, réfléchissent, selon la presse américaine, à de possibles bombardements de drones contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
- La France qui dispose de deux drones Harfang - des appareils de surveillance sans pilote non armés -, a affirmé fin octobre qu’il n’y avait "pas de drones dans la zone sahélienne".(Afp)


Toute reprise totale où partielle de cet article doit inclure la source : www.journaltahalil.com
Réagir à cet article
Pseudo
E-mail
Commentaire
Entrer le code
La rédaction de Tahalil vous demande d'éviter tout abus de langage en vue de maintenir le sérieux et de garantir la crédibilité de vos interventions dans cette rubrique. Les commentaires des visiteurs ne reflčtent pas nécessairement le point de vue de Tahalil et de ses journalistes.
Les commentaires insultants ou diffamatoires seront censurés.

TAHALIL 2006-2022 Tous droits reservés