Aurons- nous un jour une أ©quipe أ©conomique qui sache gأ©rer autre chose que le sous- dأ©veloppement ? Par la faute de nos staffs أ©conomiques, nous sommes toujours أ  la case dأ©part.

En ce jour fatidique du 25 juin 2006, les Mauritaniens ont voulu tourner la page de 46 annأ©es de pouvoirs despotiques. Ironie de l’histoire, c’est en la personne d’un militaire putschiste que le pays aura connu une constitution assurant l’alternance dأ©mocratique. Pourtant, l’homme taciturne et rأ©servأ© ne se prأھtait guأ¨re aux jeux controversأ©s et ingrats de la politique. Pendant plus de vingt ans, on ne le verra que trأ¨s rarement s’afficher publiquement. Aucun mauritanien ne prأ©disait un avenir politique أ  cet hأ©ros de la guerre du Sahara, sauveur du prأ©sident Maaouya d’une mort certaine, un 16 mars 1981.

Il n’y a pas plus hypocrite que la fausse indignation qui se cache derriأ¨re l’أ©pouvantail dressأ© autour des symboles de l’ancien rأ©gime, ou ceux hأ¢tivement أ©tiquetأ©s les آ«Roumouz El Vessadآ». Certes il y en a parmi eux qui doivent rأ©pondre أ  une toute petite question du genre : ’’Min Eyne Leke Hadha’’ ?

Il serait dommage pour ce pays que le OUI ne l’emporte pas le 25 juin, avec un taux qui ne laisse aucun doute sur la volontأ© des mauritaniens d’aller vers un changement pour le mieux ou pour le meilleur.

Notre colأ¨re est toujours lأ , une annأ©e aprأ¨s l’attaque de Lemgheiti. Le volcan bouillonnera en nous tant que nous n’aurons pas compris. Tant que nos soldats n’auront pas أ©tأ© vengأ©s. Nos soldats sont morts le 5 juin 2005 أ  Lemgheiti, au nom d’un Islam qui n’est pas le nأ´tre. Un Islam qui donne mandat de tuer dont les adeptes sont plus aptes أ  manier le kalachnikov ou les charges explosives qu’أ  trouver des solutions aux problأ¨mes des musulmans en ce XXI أ¨me siأ¨cle.

Au cours de son rأ©cent pأ©riple أ  Zouerate, Nouadhibou, Atar et Akjoujt, le Prأ©sident Ely Ould Mohamed Vall a prononcأ© des discours qui ne peuvent laisser le Mauritanien disposant d’un milligramme de conscience, indiffأ©rent.
Le Chef de l’Etat, ex- premier flic du pays rأ©vأ¨le au fil de ses sorties devant son peuple, une nature masquأ©e par la fonction qu’il exerأ§ait avant le 3 aoأ»t.

En ces temps de transition, de tأ¢tonnements, de tentations communautaristes de part et d’autre, il semble bon d’أ©voquer des notions plus unitaires, plus dأ©mocratiques, comme la citoyennetأ©. La citoyennetأ© est le socle identitaire oأ¹ toutes les cultures, classes sociales, communautأ©s et religions d’un pays se retrouvent. Elle englobe toutes les identitأ©s et consacre l’individu comme un أ©lأ©ment أ©gal أ  n’importe quel autre, et douأ© de la mأھme facultأ© d’influer sur les vies politique, social ou أ©conomique.

Peu de murs de la capitale, et de la Mauritanie en gأ©nأ©ral, ont أ©chappأ© أ  une "karchأ©risation" en rأ¨gle de pisseurs de bonne volontأ©. Ils servent sous leur premiأ¨re allure d’enceintes de bأ¢timent, mais leur fonction vitale est en fait, dans la pratique, de servir de W.C publics . Le phأ©nomأ¨ne n’a pas diminuأ© au fil du temps, au contraire!

Ne dit-on que le monde appartient أ  ceux qui se lأ¨vent tأ´t ! Contrairement أ  toutes les capitales du monde, Nouakchott dort tأ´t et se rأ©veille tard. Les nouakchottois, tous quartiers confondus, sont des abonnأ©s au sommeil aprأ¨s le coucher du soleil et أ  la grأ¢ce matinأ©e aprأ¨s la levأ©e du jour. On prأ©fأ¨re ici, se couler dans les bras de Morphأ©e, que de se secouer les bras!
Pour Mao Tsأ©toung, chantre de l’effort collectif, un homme est une bouche أ  nourrir et deux bras pour travailler.

Depuis dأ©cembre 2005, Cheikhna Ould Nenni s’acharne أ  me prأ©senter comme x ould y. Les preuves que j’ai fourniescomme quoi je ne suis pas ce bloguer  ne comptent pas. On dirait que cela  l’arrange quelque part, que je sois cet internaute anonyme. Cheikhna s’est toujours refusأ©...